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Séries The Flash : Chérie, j’ai rétréci Team Flash (4.12)

The Flash : Chérie, j’ai rétréci Team Flash (4.12)

the flash saison 4 episode 12 - The Flash : Chérie, j’ai rétréci Team Flash (4.12)

Après un épisode ayant pour vocation d’asseoir la place de Ralph en tant que super-héros et membre de la Team Flash, la saison se poursuit en restant éloigné de Clifford DeVoe. Il est bien évidemment évoqué, mais il est encore relégué au fond de la pièce.

Les scénaristes de The Flash peuvent ainsi se concentrer sur les membres de l’équipe pendant que leur super-héros tente de faire le bien de sa cellule de prison. Les deux intrigues vont évidemment être connectées, mais cela a le mérite d’être pleinement assumé dans le cas présent. Wells en personne note que cela ne peut être une simple coïncidence. Cela n’est pas à proprement parler une explication, mais c’est mieux que rien.

La Team Flash doit donc faire face à un homme qui peut miniaturiser tout ce qu’il veut – et qui va ainsi rétrécir Cisco et Ralph. Quelques gags inspirés vont en ressortir, mais pour des raisons créatives ou financières, l’épisode reste à la surface du potentiel de cette réduction de taille.

En vérité, le rétrécissement des deux personnages a surtout pour vocation d’aider à se concentrer  sur Harry Wells qui rencontre des problèmes d’égo depuis qu’il a rencontré plus intelligent que lui en la personne de DeVoe. Assez distant au sein de cette saison 4, Harry peut présentement regagner sa place dans l’équipe en se confrontant à ce qui l’empêche de vraiment d’avancer.

On pourrait presque y voir une métaphore sur l’équipe Flash, jamais aussi intelligente qu’elle prétend l’être qui doit finalement se remettre en cause pour mieux analyser la situation et exploiter ses forces. L’écriture reste malhabile, il manque une certaine spontanéité dans les échanges et les confrontations, mais les efforts sont visibles.

Plus visibles qu’auprès de Barry qui embrasse un nouveau style vestimentaire pour mieux s’insérer en prison. Il fait des efforts, plus que les scénaristes qui ont décidé d’exploiter cette situation sans pour autant avoir grand-chose à dire. Barry est fidèle à lui-même et cherche à faire le bien.

Sur sa route, il y a un danger qu’il n’a pas vu venir car être l’homme le plus rapide au monde n’est pas franchement utile lorsque vous ne réfléchissez pas beaucoup. Barry n’est toujours par la lumière qui éclaire Central City, et les scénaristes empruntent en plus un certain nombre de raccourcis pour arriver à leur cliffhanger dont l’efficacité est discutable mais qui pourrait donner le jour à du bon.

D’une certaine manière, chaque problématique de cet épisode de The Flash est abordée avec une certaine superficialité. Cecile, qui a parfois du mal à trouver sa place dans l’équipe, se met soudainement à entendre les pensées des autres. Un pouvoir qui est d’abord abordé avec humour avant de simplement servir à mieux mettre en perspective le couple formé avec Joe et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre. Les questions morales liées à cette aptitude ne sont jamais abordées et semblent tout simplement absentes.

Au final, le passage en prison de Barry s’affirme de plus en plus comme un évènement qui aide les scénaristes à redéfinir les membres de la Team Flash plus qu’une véritable épreuve pour le speedster. L’éloignement de Barry a du bon pour ses collègues qui ont ainsi la possibilité de montrer de quoi ils sont capables. Si des maladresses sont présentes, il reste néanmoins plaisant de les voir agir sans se reposer sur les aptitudes de Barry.

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