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The Flash : Montrer son vrai visage (4.13)

the flash saison 4 episode 13 - The Flash : Montrer son vrai visage (4.13)

Cette critique de The Flash contient des spoilers. Vous êtes prévenus!

Combien de temps Barry va-t-il rester en prison ? Voilà une question que l’on pouvait se poser, surtout après la conclusion du précédent épisode de The Flash où l’on apprenait que Wolfe vendait les méta-humains détenus à la toujours divertissante (mais sous-employée) Amunet.

Pour autant, ce petit twist n’est en vérité qu’un prétexte pour créer une situation forçant Barry à s’allier avec d’autres meta-humains qu’il a aidé à mettre en prison.

Ne pouvant rester là sans rien faire, il organise une évasion. Et qu’on se le dise, s’il faut s’évader de prison dans l’Arrowverse, cela ne devrait se produire qu’en compagnie de Leonard Snart et de Mick Rory.

Malgré la présence de Mina Chaytan, Becky Sharpe, Ramsey Deacon et Sylbert Rundine, l’équipe de The Flash peine à donner le jour à une dynamique aussi improbable qu’excitante. S’il est plaisant de voir la série construire quelque chose de plus autour des meta-humains criminels qui ont été introduits cette saison, leur rôle est également plus que limité.

À l’arrivée, le but est sans surprise de remettre Clifford DeVoe sur les devants. Cependant, nous ne sommes pas plus avancés à la fin de cet épisode qu’au début. DeVoe se différencie des ennemis du Flash par son approche et son manque de vitesse physique, mais correspond néanmoins à ce que le show a l’habitude de nous offrir. En somme, nous avons encore affaire à un dangereux criminel dont on ignore l’objectif. On peut se consoler sur le fait qu’il ne s’agit pas de simplement détruire la ville (c’est une activité pratiquée à Star City avant tout), mais il reste difficile d’être pleinement impliqué dans quelque chose que l’on ignore.

Par conséquent, il faut de nouveau se tourner vers Ralph Dibny pour y trouver une réflexion émotionnelle qui fait mouche. Après l’avoir établi en tant que membre à part entière de l’équipe, la visite d’une ancienne connaissance (incarnée par Paul McGillion) pousse Ralph à remettre en cause ses capacités et son futur dans le groupe. En gros, Ralph se convainc que l’inévitable va se produire, qu’il va lamentablement échouer et qu’on va l’abandonner.

L’équipe de The Flash peut ainsi contempler l’évolution de Ralph depuis son arrivée en début de saison et tirer quelques conclusions. L’homme qui est là pour injecter un peu d’humour est aussi quelqu’un avec un certain nombre d’insécurités qui s’explique aisément par son passé. Il en ressort un personnage définitivement attachant qui donne une dimension humaine à la mission et non routinière. Ses nouveaux talents — il peut maintenant prendre l’apparence de n’importe qui — semble être une facilité scénaristique, mais se présente aussi comme la possibilité d’offrir à Ralph une place plus prépondérante dans l’intrigue.

Au final, cela nous mène à la libération de Barry par un énième raccourci scénaristique car il était tout simplement temps de faire avancer la saison vers ses enjeux plus importants. La prison ressemble à un aparté qui aura aidé à mieux redéfinir la Team Flash même si les répercussions seront en vérité minimes une fois que le speedster aura repris sa place dans l’équipe.

Maintenant que cette saison 4 de The Flash nous annonce qu’elle va se recentrer sur Clifford DeVoe, nous arrivons à ce classique moment où les scénaristes devraient prochainement faire monter les enjeux. Speedster ou pas, la construction narrative reste la même, ce qui est dommageable à une histoire qui pourrait définitivement offrir plus.

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