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Séries The Flash : Son nom est Dibny, Ralph Dibny (6.06)

The Flash : Son nom est Dibny, Ralph Dibny (6.06)

the flash saison 6 episode 6 - The Flash : Son nom est Dibny, Ralph Dibny (6.06)

Après Killer Frost, puis Cisco Ramon, Barry Allen se tourne vers Ralph Dibny pour décider la place qu’il occupera dans un monde sans le Flash, après la Crise dans le dernier épisode de The Flash.

Alors que l’évènement se trouve quasiment au tournant, les scénaristes de la série optent pour un épisode lorgnant du côté de la parodie de James Bond – musique sans subtilité aucune à l’appui – pour divertir avant que les éléments les plus graves du récit ne reprennent le dessus.

On s’éloigne alors de Rosso (qui fait une apparition à la fin) et de Central City pour suivre la dernière piste que Ralph possède au sujet de Sue Dearbon (pas encore introduite, mais officiellement castée maintenant). Ralph et Barry doivent donc se fondre au milieu des riches et des puissants criminels – sans grand succès pour le second – pour obtenir des informations.

L’équipe créative s’amuse à exploiter les clichés propres à l’espionnage du fameux 007 de la façon la plus grossière qui soit, sans chercher à insuffler une once d’originalité dans la pseudo-parodie. L’ensemble repose alors avant tout sur Ralph et sa crédibilité en tant que détective, bien plus capable qui plus est de se mêler à un public dangereux, malhonnête et suspicieux que Barry. Loin de Central City, les criminels ont moins de bonnes manières, et le pauvre Allen Barry n’est pas trop équipé pour faire face à cette réalité.

Ralph Dibny a donc bien plus sa place que Barry dans un univers où il faut porter le costume. Et il est aussi moins pressé que Barry. De nouveau fixé par son souhait d’être de retour en ville à temps pour la cérémonie qu’il a planifiée avec Joe, le super-héros veut prendre des raccourcis qui ont des conséquences pour l’affaire. Il enchaine les faux pas, mais chance pour lui, Dibny rebondit majoritairement assez bien et cela met en évidence le fait qu’il n’a sincèrement pas besoin de Barry pour faire son travail. Le speedster est peut-être un scientifique pour la police, mais il n’a rien d’un détective !

Reste que Barry qui fait croire qu’il a trop bu est une diversion tout de même efficace, au même titre que cette excursion loin de Central City fait écouler le temps sans prise de tête, nous éloignant de la tragédie qui est à venir le temps d’un épisode.

Car, en parallèle, il n’y a que Nash Wells qui a les yeux rivés sur le Monitor. En compagnie d’Allegra, il tente d’avoir accès à la cachette de celui qu’il présente comme étant une fraude. La quête qu’il mène donne surtout le jour à une sympathique association, Allegra étant, comme Nash, une outsider à l’équipe à ce stade, mais peinant plus que lui à trouver sa place dans l’univers de la série. Rien ne vaut d’être avec un Wells pour amorcer ce processus.

Les scénaristes de The Flash cherchent-ils d’ailleurs à transformer prochainement l’équipe ? On peut se le demander, car, en plus d’Allegra, Chester P. Runk – rencontré dans l’épisode de reprise – est un candidat potentiel pour rejoindre Star Labs grâce à Cecile.  Maintenant que ses particules subatomiques se sont stabilisées, Chester doit reprendre son existence et Cécile l’épaule pour réclamer son identité. Une situation qui la place face à sa propre crise identitaire de manière à la fois joviale et intelligente. La réorientation de sa carrière entraine des doutes logiques auxquels elle fait face et que l’épisode aborde judicieusement. Ce n’est pas le genre de propos auquel se frotte en général la série, mais qui est réaliste et bienvenu (même si résolu rapidement).

Au final, cet épisode de The Flash se veut surtout être une légère pause dans les évènements plus majeurs de la série. Rosso n’intervient qu’à la fin et la Crise, bien qu’évoquée, n’est pas au centre de l’histoire. On prend alors un peu de recul dans un épisode anecdotique, mais qui remplit son rôle de pur décontractant avant la montée des enjeux.

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