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The Goodwin Games : à vos marques, prêts… c’est déjà fini

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The Goodwin Games Saison 1 - The Goodwin Games : à vos marques, prêts… c’est déjà fini

Arrivée en fin de saison, The Goodwin Games appartenait aux séries annulées avant même d’être diffusées. FOX ayant 7 petits épisodes sous le coude de cette comédie single-caméra, elle les a tous programmées, laissant tout de même la possibilité de déterminer si le show méritait ce sort ou non.

The Goodwin Games s’intéresse donc à Henry (Scott Foley), Chloe (Becki Newton) et Jimmy (T. J. Miller), de retour dans leur ville natale suite au décès de leur père (Beau Bridges). Ils apprennent alors que ce dernier, contre toute attente, possédait une fortune qu’il veut léguer au plus méritant. Les trois enfants se lancent dans un jeu qui les force à se réinstaller dans la maison familiale et à se rendre régulièrement chez l’avocate (Melissa Tang) pour y découvrir les enregistrements vidéo de leur père pour mener à bien la partie et toucher le pactole.

Le concept était pensé sur la durée, et les premiers épisodes du show vont vite démontrer que The Goodwin Games n’avait pas l’intention de se reposer sur le jeu qui est éclipsé très vite. En vérité, le père Goodwin, mort, orchestre une partie qui a pour but d’aider ses enfants à mener une vie plus épanouie. Du coup, la compétition entre les Goodwin laisse rapidement sa place à la relation fraternelle.

Le trio formé par Henry, Chloe et Jimmy est aussi dynamique que crédible, leurs personnalités tranchées aidant le ton bon enfant de la série. Cette dernière délivrera régulièrement des conclusions sentimentales, mais étrangement, cela n’est pas forcément gênant – surtout sur une si courte période. Il faut dire qu’en parallèle, les épisodes ont su exploiter les traits de chacun avec enthousiasme.

Avant de revenir chez eux, les enfants Goodwin menaient une vie peu satisfaisante à différents niveaux. Pour Jimmy, cela consistait en séjour régulier en prison l’empêchant de créer des liens avec sa fille ; Chloe est bloquée dans une carrière d’actrice qui ne décolle pas (il faut dire qu’elle est très mauvaise) ; et Henry se noie dans son travail de docteur et dans la bouteille pour éviter d’affronter le vide émotionnel de son existence – son futur mariage étant clairement sans avenir. Le trio d’acteurs fonctionne à merveille, chacun jouant habilement des excès de son personnage pour faire rire, soutenu par des dialogues qui viennent régulièrement les souligner.

The Goodwin Games avait ainsi réussi, sur le peu de temps imparti, à se montrer hautement sympathique. Peut-être par moment plus plaisante que drôle, elle savait déjà provoquer des rires francs et faisait aussi progresser ses personnages de façon concrète – mêmes secondaires, à l’image de l’avocate.

The Goodwin Games avait donc rapidement trouvé ses marques du côté de ses personnages, au contraire des vidéos du père dont le contenu auraient pu être plus colorés. Elle avait un potentiel certain pour devenir au moins une agréable comédie, mais cela ne sera pas le cas. Si le show n’a pas à proprement parler de fin, le 7e épisode offre tout de même une sorte de conclusion bienvenue à ce qui fut accompli durant le temps imparti – et c’est déjà pas mal.