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Séries The Mick : Tata Mackenzie a la gueule de bois et trois sales gamins (pilote)

The Mick : Tata Mackenzie a la gueule de bois et trois sales gamins (pilote)

The Mick Pilote - The Mick : Tata Mackenzie a la gueule de bois et trois sales gamins (pilote)

La saison dernière, ABC nous proposa une nouvelle version d’Uncle Buck. Cela ne fonctionna pas, mais le concept reste relativement viable et FOX s’y essaie à sa façon. L’histoire est légèrement différente dans The Mick, mais l’idée derrière la série est la même.

Kaitlin Olson est ainsi Mackenzie « The Mick » Murphy. Elle ment, vole, triche et est globalement aussi fauchée qu’elle est irresponsable. C’est la pire personne à qui confier des enfants à garder et c’est donc ce qui se passe quand sa sœur et son riche mari quittent le pays pour ne pas finir en prison.

Les principales différences entre The Mick et Uncle Buck sont ainsi que les parents ne vont pas revenir tout de suite et que les enfants sont complètement pourris gâtés. De quoi faire un peu d’humour en se moquant d’une jeunesse dorée déconnectée d’une réalité que tata Mackenzie connait trop.

Bref, nous avons un clash culturel et social au menu, mais il ne faut pas nécessairement espérer que cela sera la planche de salut de la série de Dave et John Chernin. En fait, le principal atout du show est sa tête d’affiche, si l’on en croit ce pilote qui cherche à être politiquement incorrect en restant dans les limites de ce qui est acceptable sur un network.

Concrètement, quand deux scénaristes et une des stars d’It’s Always Sunny in Philadelphia tentent d’apporter leur style d’humour sur une grande chaine avec les contraintes que cela impose, le résultat est beaucoup plus sage qu’on ne pourrait espérer. Pire, il l’est beaucoup plus que ce que l’on essaie de nous vendre.

Le problème apparait en effet être que l’on tente de nous convaincre que The Mick a le potentiel pour être une série bien plus irrévérencieuse qu’elle n’en a réellement la possibilité. Certes, Kaitlin Olson parvient à injecter un peu de folie à des situations qui en avaient besoin, mais ce n’est pas véritablement suffisant.

Le pilote nous vend au bout du compte une énième histoire de famille dysfonctionnelle qui est destinée à devenir fonctionnelle si on lui en laisse le temps. En attendant que Mackenzie trouve en elle de quoi se transformer en une adulte responsable et que les enfants travaillent sur leurs propres problèmes, The Mick va s’efforcer d’aligner les situations excessives pour nous faire rire.

Si les scénaristes découvrent un moyen de trouver de l’humour dans les limites qui leur sont imposées, The Mick pourrait devenir une sympathique comédie familiale un peu excentrique. Pour le moment, nous avons donc une série qui nous crie qu’elle est marrante plus qu’elle ne l’est vraiment et c’est dommage.

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