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The Middleman – Saison 1

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Bilan de saison

Wendy Watson, une jeune femme d’une vingtaine d’années est recrutée par The Middleman pour l’aider à combattre des ennemis et autres méchants sortis tout droit d’un univers digne d’un comic books.

The Middleman est une série diffusée sur ABC Family durant l’été 2008. Il s’agit d’une adaptation de comics, enfin, disons que c’est une série qui ne pouvait pas en être une et qui est devenue une BD pour ensuite devenir une série. Un cycle infernal qui va surement bientôt toucher à sa fin, car la chaine – au moment où j’écris ses lignes – ne semble pas disposée à continuer plus longtemps. Déjà, il devait y avoir 13 épisodes, mais la production a été réduite à 12, ensuite, les audiences ne décollent pas alors que l’autre nouveauté de la chaine durant l’été cartonne.

Mais arrêtons de parler d’un avenir sombre, pour nous intéresser aux aventures de Wendy Watson, sidekick du Middleman. Ce dernier est un héros. Il y a toujours un Middleman, l’homme change, le costume aussi, mais le reste non. Si la série n’a pas le temps de développer tout le mystère autour du personnage, elle va par contre, dès le début, imposer les couleurs de son monde.

Nous commençons notre apprentissage en même temps que Wendy, et plus que l’univers du héros, c’est le monde de Wendy que la série se propose d’explorer. Son nouveau job, ses amis, ses ennemis, ses minishorts, la vie de celle que l’on nomme Dub-Dub, ou Dubbie, s’ouvre à nous. Elle vit peut-être entre deux univers, sa vie publique et son boulot de sidekick, mais ils ne sont pas véritablement différents l’un de l’autre, car ils ont les mêmes ingrédients à la base.

Si la série sent le comic book à plein nez, c’est qu’elle est imbibée de popculture américaine à outrance. Chaque épisode est blindé de références en tout genre : cinéma, musique, BD, et j’en passe. Les deux vies de Dub-Dub ont donc un côté surréaliste, et ce n’est pas un mal. Le décalage extrême donne aux excentricités des scénarii une crédibilité qui nous permet de vite comprendre ce que l’on a devant les yeux. The Middleman ne fait pas dans la nuance, c’est juste un délire presqu’assumé.

Presque ? Oui, car si la série débute très fort, on a aussi l’impression que c’est trop fort, car la suite ne va que rarement réussir à retrouver l’énergie du départ. La faute ? En grosse partie à la vie publique que Dubbie. Sa colloque, Lacey est gentille et porte aussi les minishorts à merveille, mais avec ce personnage vient une dose de romantisme qui ne s’allie pas toujours convenablement avec le délire référentiel ambiant. A cela, on peut ajouter le côté un peu niais estampillé ABC Family qui a tendance à brider la folie des histoires et à les ancrer dans trop de guimauve.

Quand The Middleman commença, je croyais enfin retrouver The Tick et son associé Arthur, malheureusement, la Middlemobile n’aura jamais le clinquant de la cabriolé de Batmanuel. Pour faire clair, The Middleman est une série qui n’arrivera jamais à devenir ce qu’elle aurait pu être. Elle a beau déborder de références, elle n’en deviendra jamais une, restant une série sympathique, mais peu marquante.

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