Chloe King mène une vie trop banale à son goût. Elle décide alors de fêter différemment son anniversaire avec ses amis, mais ce n’est que le début des changements pour Chloe qui se rend compte qu’elle possède de nouvelles aptitudes très félines …
Basée sur la série de livres au titre éponyme 
de Celia Thomson, The Nine Lives of Chloe King met en scène Chloe, une adolescente ordinaire qui souhaite pimenter son quotidien le jour de son anniversaire.
C’est ainsi que ce premier épisode décide de nous introduire dans l’univers de son héroïne, aussi novice que le spectateur en la matière. Au fur et à mesure que l’ensemble progresse, Chloe se découvre des aptitudes en même temps qu’elle s’éprend de différents jeunes hommes.
La première préoccupation de Chloe est de se faire embrasser, ce qui, il faut le dire, n’est pas très palpitant. Ainsi, pendant qu’elle cherche à rendre sa vie amoureuse plus exaltante, l’épisode s’exerce à nous présenter tous les protagonistes : la meilleure amie enthousiaste, le meilleur ami légèrement geek, le joueur de basketball arrogant, le futur prétendant, ou encore la mère assez cool, mais concernée. La palette de personnages se révèle être exactement celle que l’on s’attend à trouver, et chacun d’entre eux va par conséquent prendre la place qu’on pouvait concevoir dans l’histoire.
Les choses deviennent plus intéressantes quand Chloe King se voit confrontée à sa nouvelle nature féline. Introduite par petite dose qui semble être de la chance, l’adolescente finit par embrasser sa capacité à bondir sans trop de difficultés. Pas de crise de panique, celle-là est réservée pour plus tard, même si Chloe parvient aisément (un peu trop même) à s’adapter à ce qui lui arrive. Enfin, quand le danger la pousse à rencontrer la mort, la série expose une partie de sa mythologie. Un concept simple se met en place, où deux groupes s’affrontent, et où sans surprise, Chloe a un rôle primordial à jouer.
Autant dire que ce n’est ni avec ses personnages, ni avec son concept que le show pourra affirmer une once d’originalité. Malgré cela, il faut reconnaître à l’ensemble de ne pas trop tomber dans le ridicule – même si quelques passages et dialogues ne sont pas épargnés par le phénomène. L’exposition reste simplissime et fait ce qu’elle doit faire. Elle laisse bien entendu des portes ouvertes, à commencer par les origines de Chloe King ou encore un ennemi à étoffer (car le pilote se montre particulièrement superflu en la matière et très cliché).
Sans véritablement offrir quelque chose qui pourrait justifier un investissement, The Nine Lives of Chloe King évite surtout le pire. L’ensemble se montre extrêmement balisé, mais le pilote réussit dans son ensemble à se construire autour des codes du genre avec suffisamment de bonnes volontés pour rester regardable.