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The Pillars of the Earth – Anarchy (1.01)

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La succession pour la couronne d’Angleterre est en jeu après que la mort du fils du Roi Henry. Quand ce dernier meurt, sa fille et son neveu se battent pour le trône. Tom, un maçon, rêve de construire une cathédrale. Cela le mènera à Kingsbridge où il se retrouvera pris au milieu d’une guerre de pouvoir.

Adaptation du livre éponyme de Ken Follett, The Pillars of the Earth nous emmène au XIIème siècle, en Angleterre. L’histoire doit tourner autour de la construction d’une cathédrale à Kingsbridge, mais ce premier épisode prépare avant tout le terrain en nous introduisant tous les protagonistes.

Et il y en a beaucoup. Heureusement, avec son casting prestigieux, il n’y a pas véritablement de têtes inconnues, ce qui permet de rapidement placer les personnages. C’est d’ailleurs là la plus grosse qualité de cette première partie (il y en a 8 au total), car il semble que le nombre de storylines a donné beaucoup de travail au montage pour que tout le monde obtienne une place.

Résultat, c’est assez brouillon, et ce, durant la majorité de l’épisode. La fin apparaît plus claire, car beaucoup sont rassemblés au même endroit. Quoi qu’il en soit, il faut s’accrocher au début pour réussir à s’intéresser à ce qui se passe.

Au milieu de tout ça, c’est le personnage de Tom Builder, joué par Rufus Sewell, qui se montre le plus facile d’accès. Il faut dire qu’il a sa famille et qu’il cherche du travail pour les nourrir. Ça et le fait qu’il veuille bâtir la fameuse cathédrale. Globalement, il est simple et a une direction.

À côté de ça, nous avons tout un panel de personnages menés par l’ambition. On découvre donc les buts de chacun et on voit les pièces se mettre en place. Le souci est que, certainement pour gagner du temps, certains storylines semblent posséder leur propre ligne temporelle sur laquelle nous n’arrêtons pas de bondir. À la fin, tous les éléments apparaissent arrêtés au même niveau, mais il est difficile de réellement apprécier les avancées quand elles sont à ce point catapultées.

The Pillars of the Earth ne débute donc pas avec fluidité et peine à insuffler un rythme régulier à cette introduction chaotique. On peut tout de même reconnaître qu’il y a des choses intéressantes qui peuvent motiver à continuer, mais la seconde partie sera probablement déterminante pour donner envie d’aller jusqu’au bout.

P.S. : Merci d’éviter les spoilers pour ceux qui n’ont pas lu le livre.