Ryan découvre comment Seth célèbre les fêtes, en combinant Hanoukka et Noel, pour donner le jour à Chrismukkah. Celui de cette année s’annonce mouvementé, Seth étant coincé entre Anna et Summer, alors que Ryan se voit plonger dans une routine estivale qu’il fuit par Marissa, noyant ses soucis dans l’alcool.
C’est bientôt Noël, une fête célébrée par le sériephile et les séries ! C’est toujours l’occasion de se replonger dans des épisodes thématiques, et peu de séries se sont montrées aussi festives que The O.C. (ou pour ceux qui préfère, Newport Beach).
Pour l’occasion, retour dans la saison 1, avec le treizième épisode, pour la première introduction de Chrismukkah – association de Hanukkah et Christmas. Pourquoi choisir quand on peut avoir les deux, ou tout simplement Jésus et Moïse de son côté ? C’est la philosophie de Seth face à ce qui est sa fête préférée. À noter que la fête s’appelle Noëlukkah en France.
Si Chrismukkah est très symbolique de The O.C., l’épisode se montre quant à lui très attaché aux storylines en cours de développement dans la série, ce qui le rend moins accessible pour peu qu’on ne soit pas vraiment familier avec les épisodes qui le précèdent, tout particulièrement en ce qui concerne les problèmes juridiques opposant Sandy et son beau-père, Caleb. Cela reste en arrière-plan, trouvant d’ailleurs sa conclusion à la fête de Noël de l’entreprise.
D’ailleurs, « The Best Chrismukkah Ever » se trouve à un croisement d’intrigues, menant une partie de ce qui fut développé précédemment à sa fin avant de nous plonger dans la malheureusement trop mémorable storyline Oliver, qui fait sa première apparition dans cet épisode. Enfin, avant d’aller vers le mauvais, il y a les cadeaux, et un Seth en grande forme, prêt à offrir Death Cab, Bright Eyes, The Shins, Kavalier & Clay et les Goonies à ses deux bien-aimées, Anna et Summer (il est généreux cet homme !). Les deux femmes se disputent le cœur du geek, qui n’est pas décidé à choisir (« There’s no choosing in Chrismukkah. »), et qui aura ainsi le droit à deux cadeaux – un comic book fait main et une Summer Wonder Woman – avant de finalement tout perdre.
Le miracle de Chrismukkah sera quand même là, mais il touchera Ryan, coincé avec une Marissa s’imbibant d’alcool, en pleine phase semi-dépressive autodestructrice post-Tijuana. Enfin, pour faire court, c’est Marissa ! Elle a causé plus d’ennuis que de bonheur, il est juste impressionnant à quel point Ryan pouvait encaisser. C’est approximativement ce qu’il fait dans cet épisode – et sans distribuer de coups de poing – la voyant se faire arrêter pour vol, avant de le plonger quasiment dans les ennuis avec une bouteille de vodka, le jeune homme étant en probation. Cette mise en scène n’est pas trop le reflet de Noel façon Seth Cohen, mais plutôt l’esprit Atwood, là pour nous montrer dans une moindre mesure les joies de la fête quand Ryan n’avait pas encore trouvé refuge chez Sandy et Kirsten. A ce stade de la série, l’ombre du passé de Ryan était plus que présent, c’était un axe servant totalement au développement du personnage participant aussi à insuffler une dose de drame – fort aidé par Marissa, la reine du drama intensif.
Je confesse que « The Best Chrismukkah Ever » n’est pas mon épisode de Noël de The O.C. préféré, mais il n’en reste pas moins le premier, nous introduisant à la fête que Seth a intégré dans son foyer, et qui trouve avant tout son souffle à l’aide justement du fils Cohen, en grande forme. L’esprit familial est en tout cas pour la conclusion au rendez-vous, car même si tout n’est pas rose, Noël reste sous le signe d’un attachement émotionnel assez fort, aidé par Ryan affirmant sa place – à l’aide d’une chaussette de Noël.
Seth : I hate when Chrismukkah ends.