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The Unusuals – Pilot (1.01)

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the unusuals 101 - The Unusuals – Pilot (1.01)

Le Det. Casey Shraeger fait de l’infiltration jusqu’à ce qu’elle soit recrutée pour rejoindre une brigade d’homicide et enquêter sur le meurtre d’un policier. Bientôt, elle découvre les véritables raisons de sa présence au sein de cette équipe.

Le monde télévisuel policier continue de s’agrandir, et la dernière en date se nomme The Unusuals.

La série démarre sur le meurtre d’un policier, et avec l’intégration du Det. Casey Shraeger, qui, si elle se pose en personnage principal, ne sera pas véritablement au cœur de tous les évènements, signe de la volonté de l’équipe créatrice de s’orienter avant tout vers un ensemble show, concept si cher à ABC.

Le pilote est correct. Ce qui n’est déjà pas si mal. Difficile de deviner ici l’avenir qualitatif de la série, même si les bases du show sont posées, nous laissant entrapercevoir un potentiel. On peut donc supposer que la série sera au moins sympathique, ne serait-ce que grâce à son casting, plus que solide.

Pas la peine de s’éterniser sur l’avenir, et restons centrés sur l’épisode en lui-même dans lequel on fait connaissance avec les flics de The Unusuals. Deux se démarquent principalement, les Det. Leo Banks et Eric Delahoy, qui, par ailleurs, font partie de ceux qui auront le plus de scènes. Le duo d’acteurs fonctionne très bien, il y a une vraie complicité, et les deux protagonistes bénéficient d’une écriture intelligente. Ils seront les mieux lotis. Le Det. Shraeger souffrira de quelques clichés, mais tire son épingle du jeu, plus que son nouveau coéquipier, le Det. Jason Walsh, qu’on espère plus travaillé à l’avenir. Les autres seront un peu dans cette veine, avec Eddie Alvarez, l’homme aux médias, agaçant et agacé, qui sera sauvé par l’interprétation de Kai Lennox, ou le Det. Henry Cole, qui ne trouve d’intérêt que par sa place dans l’intrigue principale qui voit le jour. Le Sgt. Harvey Brown a le mérite d’être somme toute un supérieur classique, où le charisme de Terry Kinney fait tout le travail. Il nous reste Allison Beaumont et ses cinq lignes de dialogues.

Mise en place des protagonistes et de son intrigue fil rouge. Cette dernière parait mince, avec l’éternelle question de la durée. Sur combien de temps la série peut-elle survivre autour de ce point de départ ? Il est évident que ce type de manœuvre est typiquement 2008, où l’on répond aux nouveaux codes télévisuels. La question sur la longueur, pourquoi se la poser quand on ne sait même pas si la série va passer la saison ? L’avantage du cop show, c’est qu’une fois la grosse affaire résolue, on peut continuer sa petite vie, ou en lancer une autre.

Au bout du compte, le pilote de The Unusuals a des qualités (un bon casting, un bon rythme) et des défauts (un New York un peu trop propre, l’usage de stéréotypes), et la chance d’être diffusé un jour où mon programme n’est pas chargé, ce qui signifie qu’on se retrouvera la semaine prochaine pour continuer à en discuter.

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