Elena et Jeremy trouvent un moyen de piéger Kol afin de l’éliminer de l’équation pour tout le monde, mais ils ont besoin de Bonnie pour arriver à leur but. Cette dernière est retardée par ses parents qui veulent la purger de son pouvoir.
La course au remède pourrait finalement ne pas occuper une grosse partie de la seconde moitié de cette saison de The Vampire Diaries. Elle n’est pas encore terminée, mais elle s’accélère grandement. Par contre, il se pourrait bien que tout ceci ne soit qu’une façon d’introduire le grand méchant Silas avant la fin de la saison – si celui-ci existe réellement.
Avec un possible spin-off en développement qui éloignerait Klaus de Mystic Falls, il ne serait pas étonnant que l’histoire prenne un tournant sérieux d’ici peu. En attendant, Kol est le réel problème pour l’instant et tout le monde travaille à le résoudre. Étonnement, ce sont les Gilbert qui doivent gérer la situation par eux-mêmes. C’est une progression inattendue qui n’est pas franchement malvenue, car voir Elena être sauvée à chaque fois par Damon ou Stefan, depuis 4 saisons maintenant, cela était devenu lassant. Bien entendu, l’ensemble aurait pu être mieux agencé si la moitié des scènes entre Kol et Elena n’étaient pas aussi creuses, ne servant qu’à brasser de l’air en attendant le moment adéquat pour que tous les joueurs soient en place.
L’un d’entre eux se trouve être Bonnie qui doit gérer quelque chose d’inédit : ses parents. On peut sérieusement questionner la qualité des services sociaux dans cette ville quand on se rend compte que la majorité des adolescents n’ont pas de parents vraiment présents. Dans le cas de Bonnie, entre sa mère qui a fui depuis longtemps et le père qui était absent pour son travail, ce n’est pas étonnant qu’elle soit aujourd’hui hors de contrôle. Ce n’est pas une bonne chose pour elle, mais on ne peut pas en dire autant pour la série qui bénéficie réellement de l’intérêt que les scénaristes portent enfin au personnage. Avoir une sorcière qui est plus qu’un simple accessoire crédibilise certains ressorts dramatiques qui, dans d’autres cas, auraient sérieusement été difficiles à digérer.
Au milieu de tout ça, Stefan et Rebekah sont pris dans une sorte de bulle temporelle, tentant de canaliser l’esprit des années 80. Cet aparté apporte du cœur à l’épisode, car la sœur de Klaus fait preuve d’une sensibilité qui est rare dans le show. Il faut reconnaitre que sa relation avec Stefan est crédible et que les deux personnages partagent une alchimie qui leur permet de faire du sentimentalisme sans virer dans le pathos. Un plus non négligeable qui prouve une fois de plus que Rebekah mérite sincèrement d’être mieux traitée par les scénaristes.
A View to a Kill, comme les épisodes précédents, accomplit réellement des choses. Ce n’est par contre pas toujours fait avec beaucoup de finesse – on ne peut pas trop en demander à Elena Gilbert. L’ensemble est ainsi assez décousu, mais tout semble finir par s’emboiter dans le bon sens. De plus, les personnages secondaires apportent une énergie qui compense assez bien les carences du reste. Globalement, c’est boiteux, mais ça fonctionne.