Esther prépare la cérémonie devant mettre un terme à l’existence de ses enfants. Elijah et Rebekah kidnappent Elena pour pousser les frères Salvatore à tout stopper avant qu’il ne soit trop tard.
Alors qu’il aurait été facile de croire que le plan d’Esther pour tuer sa progéniture allait devenir la storyline majeure de la fin de saison, il se trouve que ça ne sera pas le cas. Enfin, il n’est pas dit que la sorcière ne fasse pas rapidement un retour avec une nouvelle idée pour parvenir à ses fins, mais tout ce qu’elle a préparé dans le précédent épisode ne nous emmènera pas plus loin que cet épisode.
Il faut dire que le terrible secret de cette cérémonie meurtrière sera révélé sans tarder et Elijah peut ainsi imaginer un stratagème pour s’en sortir. On nous ressort dès lors les classiques dilemmes moraux qui poussent les frères Salvatore à faire des sacrifices de taille – même si le plus souvent, c’est juste Elena qui leur en veut. En tout cas, ici, ce n’est pas plus élaboré que ça et, bien que leur plan de secours avait le mérite d’être ambitieux, l’ensemble finira surtout par apparaitre comme étant une grande mascarade pour gagner du temps avant que l’on atteigne le point crucial de l’épisode.
Dans tout ça, Elena est forcée de courir dans des grottes pour échapper à son destin et Alaric se retrouve une nouvelle fois assommé par un vampire. Rien de bien palpitant, surtout que jusqu’à la dernière image de l’épisode, l’autre grosse storyline du moment, celle du tueur en série, est une fois de plus poussée au second plan. Ce n’est pas un mal que l’intrigue s’étende sur la longueur, mais il serait mieux si cela était le cas parce qu’elle était étoffée, et non parce qu’elle est simplement mise de côté au maximum.
Ce n’est pas spécialement la seule chose qui est relativement peu explorée ou qui est juste oubliée pour l’instant. Il faut cependant reconnaitre que si tout ceci manque au final d’un réel intérêt, c’est tout de même convenablement agencé ; suffisamment en tout cas pour qu’un bon rythme soit maintenu d’un bout à l’autre. De plus, la situation avec les Originals est finalement dissipée, et ce, de manière naturelle et crédible. La place est libre pour lancer de nouvelles intrigues.
En fin de compte, All My Children sert un seul et unique but. Tout est concentré dessus et, si la cérémonie n’atteint pas le sommet dramatique qu’on aurait pu espérer, rien n’est laissé au hasard et une page se tourne de façon logique et cohérente. Par contre, c’est presque peu pour nous faire patienter durant la pause de la série, car les enjeux introduits pour la suite n’ont pas une grande force, que ce soit au sujet de Klaus ou de l’intrigue du tueur en série qui a un côté déjà vu légèrement irritant.