Fait prisonnier par le Dr Wes Maxfield, Damon doit faire face aux démons de son passé. Elena demande de l’aide à Aaron qui va alors découvrir la vérité sur l’histoire sordide de sa famille. Caroline est décidée à aider Stefan qui souffre toujours des suites de son emprisonnement.
Rebondir après une des meilleures storyline de la série n’est pas une mince affaire, mais c’est le challenge que tentent de surmonter les scénaristes de The Vampire Diaries avec leur histoire d’expériences sur des vampires.
Tout le contexte n’est bien entendu pas très innovant, mais ce qui compte est son intégration dans le show. Jusqu’ici, ce fut par moment assez laborieux. Néanmoins, maintenant qu’Augustine est devenue le centre d’intérêt principal, les agissements de cette société secrète prennent une nouvelle dimension. C’est en plus aidé par Damon qui nous raconte son passé dans la cellule qu’il occupe de nouveau à présent.
La série ne se tourne vers le passé des Salvatore qu’à l’occasion, afin de faire un point ou d’introduire des éléments clés. Il n’y a jamais eu d’exploration plus poussée et, d’une certaine manière, c’est un peu dommage. Néanmoins, cela permet de donner du poids à ce que l’on nous raconte aujourd’hui, puisque l’on s’intéresse à une période nouvelle de la vie de Damon. Le timing donne un côté très pratique à ces révélations, ce qui n’enlève rien à leur force.
Le fait qu’Augustine soit présente depuis le début de la saison aide à rendre toute l’histoire digestible à ce stade. Ce n’est pas forcément la même chose pour Aaron qui est un poids un peu mort et cela ne change pas trop ici, même après qu’il ait lui-même découvert de quoi ouvrir les yeux.
En tout cas, The Cell parvient à savamment exposer la situation, jouant autant sur les faits que sur l’émotionnel. Et si la chute de l’épisode est prévisible, cela n’atteint pas son efficacité.
On ne peut pas franchement en dire autant avec la storyline de Stefan. Aidé par Caroline et Katherine, il tente de surmonter ses angoisses. Le sujet est pertinent, mais son exploration est simpliste et suit une progression manquant sérieusement de spontanéité. La seule force de cette partie de l’histoire – qui offre un contrepoids trop léger à l’intrigue principale – est que les acteurs tiennent la mesure et font ce qu’ils peuvent pour élever le propos, ce qui n’est pas évident.
Épisode destiné à mettre à plat l’intrigue Augustine à l’approche de la mi-saison, The Cell partait donc avec un handicap qui est en grande partie surmonté grâce à l’introduction d’une backstory intéressante. On nous noie sous les explications, dont certaines qui auraient pu arriver plus tôt, mais ça fonctionne. Dommage par contre que l’histoire de Stefan ne soit pas traitée avec plus de finesse.