Matt et Jeremy retrouvent Katherine et tentent de la protéger alors que tous les habitants de la région semblent travailler pour Silas. Ce dernier rend visite à Elena pour essayer de découvrir si elle sait où se cache son frère.
Après un season premiere qui a fait un assez bon travail de mise en place, cette saison 5 de The Vampire Diaries se poursuit sans perdre une seconde. On pourrait presque trouver que cela avance un peu vite quand on connait les standards de la série.
Ce n’est pas véritablement une mauvaise chose, même s’il faut admettre que l’histoire de Silas commence déjà à cannibaliser les storylines secondaires qui viennent tout juste d’être introduites. Globalement, ce qui se passe à l’université – et la dose de mystères qui va avec – est bien là, mais peu est réellement fait pour que cela gagne de l’ampleur. Seul un protagoniste suspect fait son entrée, l’occasion de nous rejouer le coup du professeur quelque peu douteux, ce qui, après Shane, méritait pourtant d’être évité. Espérons que cela prenne une route plus originale par la suite.
En attendant donc, toute l’attention est portée sur Silas qui confirme une fois de plus qu’il est l’ennemi qu’il promettait d’être. Il apparait toutefois moins fort qu’escompté, ce qui permet de rendre le challenge plus à la hauteur des personnages – l’utilisation de Jeremy se montre alors assez pertinente.
Le souci avec Silas est qu’il parait toujours avoir des plans obscurs en préparation. Depuis qu’il a récupéré son corps et qu’il se balade en liberté, cela s’est empiré. On ne sait pas vraiment ce qu’il veut – à part mettre la main sur Katherine – et on ne peut pas réellement comprendre à quels jeux il joue avec Damon et Elena. Pourquoi décide-t-il de les manipuler alors qu’il apparait évident qu’il serait plus simple pour lui de les éliminer. À cela s’ajoutent des Travelers avec leurs propres plans et le besoin d’éclaircissements se fait encore plus sentir.
En tout cas, Paul Wesley semble bien s’amuser et les scénaristes en profitent pour le balader un peu partout afin qu’il puisse interagir avec tout le monde ou presque. Le tout se montre indéniablement efficace, à défaut d’être toujours aussi pertinent qu’on voudrait nous le faire croire.
Cela dit, il n’est pas tout seul et il est appréciable de constater qu’il y en a réellement pour tout le monde en ce début de saison. Certes, les problèmes de cœur de Caroline ne sont pas vraiment palpitants, mais sa relation avec Jesse prend forme joliment. En ce qui concerne les autres, Matt n’a jamais été aussi à sa place, étant d’ailleurs particulièrement bien utilisé pour jouer la carte de l’émotion avec une Bonnie qui, elle aussi, s’affirme vraiment en tant que personnage – s’éloignant du simple accessoire scénaristique qu’elle a trop souvent été. Il suffisait en fin de compte de la tuer pour arriver à lui offrir le matériel qu’elle méritait. Idem pour Katherine qui gagne à ne plus être immortelle, commençant à se présenter comme un véritable protagoniste à part entière, prenant ses distances du gimmick qu’elle était devenue.
Au final, ce True Lies poursuit sur la bonne lancée initiée par le premier épisode de la saison. Il apparait étrangement qu’avoir éloigné les Mikaelson du show permet vraiment aux scénaristes d’entrainer leur histoire dans une nouvelle direction en y injectant de la fraicheur et une énergie qui faisait sérieusement défaut à la précédente saison. Il faut maintenant que cela continue dans ce sens et tout parait en place pour que cela soit le cas.