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Séries The Walking Dead The Walking Dead – I Ain’t a Judas (3.11)

The Walking Dead – I Ain’t a Judas (3.11)

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Walking Dead 3x11 - The Walking Dead - I Ain’t a Judas (3.11)

Andrea est décidée à se rendre à la prison, avec ou sans l’accord du gouverneur. Le groupe de Rick étant menacé, ils doivent décider s’ils restent pour confronter leur ennemi ou s’ils s’en vont.

L’attaque de Philip – comme l’appelle Andrea – dans le précédent épisode de The Walking Dead a mis le groupe de Rick sur le qui-vive et a enlevé tout doute possible sur la suite : les deux camps vont devoir s’affronter.

I Ain’t a Judas sert donc en grande partie à signifier la place de chacun dans ce conflit ouvert. Avec Andrea, ancienne amie de Rick et Cie et maintenant maitresse et alliée du gouverneur, elle est dans une position ambigüe qu’il faut temporairement éclaircir. De même, la bande de Tyreese refait surface pour trouver de nouveaux alliés et devenir alors des hommes de main pour la confrontation à venir.

Il s’agit donc clairement de bien expliciter où chacun se place, sans pour autant se débarrasser des doutes. Ces derniers se modifient, car une fois que le camp de Rick se fixe sur ce qu’il doit faire, Andrea va venir semer le trouble à sa façon.

Avant cela, l’épisode prend le temps d’installer Merle à la prison. Si le groupe reste sur ses gardes, le frère de Daryl a toujours eu un excellent instinct de survie. Qui plus est, il a clairement gagné en complexité durant son absence, ce qui lui permet de ne pas prendre une positionnée bornée et de se révéler au contraire réaliste sur ce qui est à venir. Son échange avec Hershel réussit à se montrer plus que juste et se trouve sûrement parmi les meilleurs moments de l’épisode aux côtés de celui où Carol dit à Andrea comment éliminer le gouverneur – qui est plus que mémorable.

La visite d’Andrea au pénitencier est donc une nouvelle occasion pour revenir sur les tragédies vécues par le groupe et mettre en relief le fossé qui s’est creusé entre eux et elle, dû à leur séparation et les choix qu’ils ont faits. Michonne, assez peu loquace d’ordinaire, saisit cette opportunité pour remettre les points sur les i avec Andrea de façon aussi calme que réfléchie. Si, comme Merle, elle n’est pas membre à part entière du groupe qui occupe la prison, elle est là pour rappeler constamment le danger représenté par le gouverneur, l’ayant côtoyé et savant réellement de quel type d’homme il s’agit. Qui plus est,  avec Merle, ils sont aussi très coriaces, mais possèdent leur code moral – à commence par une notion de fidélité qui les guide (l’un avec son frère, l’autre pour une question d’amitié).

Tout cela n’est pas dénué d’intérêt, mais il reste cependant clair qu’à un certain niveau, The Walking Dead doit gagner du temps et cela est légèrement inquiétant pour ce qui nous attend. Les deux camps ne vont pas simplement se sauter à la gorge, ce qui est tout à fait logique, mais le show ne semble pas non plus avoir grand-chose à offrir à côté, si ce n’est quelques dynamiques efficaces. On peut espérer que ce ne soit qu’une simple impression, après tout, l’épisode a bien réussi à offrir à Milton plus qu’à l’accoutumée.

I Ain’t a Judas fait en tout cas ce qui était nécessaire avec une rencontre entre Andrea et ses « anciens » amis. La série devait passer par là et cela permet de modifier quelque peu la dynamique générale de la prison ; le groupe se restructure avec le retour de Merle et le fait qu’il va bien falloir offrir à Michonne une place plus légitime et ces deux-là s’imposent comme ceux qui ont le plus à offrir pour la suite de la saison.