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Séries The Walking Dead : Emprisonnement (7.03)

The Walking Dead : Emprisonnement (7.03)

the walking dead saison 7 episode 3 - The Walking Dead : Emprisonnement (7.03)

Après avoir injecté un peu d’espoir dans ce monde de brute en introduisant le royaume d’Ezekiel, les scénaristes de The Walking Dead nous en révèlent un peu plus sur celui de Negan qui est donc une dictature.

La série reprend alors sa narration divisée dans le but de mieux développer les frissons et l’ambiance oppressante. Dans le cas présent, The Cell repose sur notre empathie pour Daryl et sur l’exploration psychologique de Dwight.

À dire vrai, l’épisode mise bien plus sur le second que le premier, choisissant de briser l’image que nous avions jusque-là de ce dernier pour nous dépeindre un portrait plus complexe qui force à revoir nos positions. Sur ce point-là, l’effet porte ses fruits malgré le fait que The Cell met bien trop de temps à fournir les détails importants de l’histoire de Dwight. L’épisode complète le sixième de la saison 6 où Daryl rencontrait Sherry et Dwight pour la première fois.

Les scénaristes se reposent en tout cas sur l’idée qu’être en vie est mieux qu’être mort, même si un personnage vient démontrer le point contraire. Dwight n’aurait pas encore atteint ce point, semble-t-il, et doit subir les élucubrations de Negan.

Si Dwight se révèle être un personnage plus complexe, rien n’est fait pour fournir une dimension nouvelle à Negan. Il est simplement le méchant, le monstre de l’histoire à la tête d’un royaume qui est alimenté par la peur et l’endoctrinement (pour autant que celui-ci fonctionne).

The Cell nous informe alors un peu comment la communauté est organisée, le règne de terreur que mène Negan sur cette dernière. Cependant, cette une vision limitée qui nous est offerte, à travers quelques figures qui empêchent l’immersion totale. C’est un de ses moments où The Walking Dead se focalise sur un point précis quand, pour poser des fondations solides, les multiples points de vue pourraient aider à mieux visualiser ce qui se déroule. Suivre réellement Negan et Sherry aurait, par exemple, pu participer à créer une dimension supplémentaire.

L’égo de Negan parait surtout énorme, le leader a besoin de prendre véritablement les devants pour que le danger qu’il représente ne se repose pas complètement sur des éléments classiques du show et que l’on puisse aussi mieux le cerner.

Ce n’est pas aidé par le fait que les techniques de Negan n’étonnent pas outre mesure. Si on ne va pas reprocher à  la série de ne pas être violente sans raison, l’épreuve psychologique que traverse Daryl suit un déroulement trop prévisible.

S’intéresser à Dwight permet tout de même de mettre certains faits en perspective, à commencer par leur relation complètement dysfonctionnelle – les deux hommes ayant une perception bien différente du rapport qu’ils entretiennent.

Pour mieux installer Negan, il était en tout cas important que les scénaristes de The Walking Dead nous entrainent dans son groupe. Si l’épisode parvient à travers Dwight à en délivrer une peinture qui évite de se montrer trop manichéenne, celui-ci donne trop la sensation de rester finalement à la surface. Si le show choisit de ne pas se disperser, une meilleure gestion des éléments narratifs aurait pu aider à aller plus loin dans cette représentation.

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