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The Old Shows - Saisons précédentes The X-Files The X-Files – War of the Coprophages / La guerre des coprophages (3.12)

The X-Files – War of the Coprophages / La guerre des coprophages (3.12)

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xf312 - The X-Files - War of the Coprophages / La guerre des coprophages (3.12)

Mulder décide de prendre un week-end dans le Massachusetts afin de se renseigner suite à des signes d’activités extraterrestres. Il va alors se retrouver au milieu d’une petite ville paniquée par une invasion de cafards.

Mulder: Bambi also has this theory I’ve never come acro…
Scully: Who?
Mulder: Doctor Berenbaum. Anyway, her theory is…
Scully: Her name is Bambi?
Mulder: Yeah. Both her parents were naturalists. Her theory is that UFOs are actually nocturnal insect swarms passing through electrical air fields.
Scully: Her name is Bambi?

Nous sortons un peu de la fameuse mythologie de la série pour nous arrêté sur un épisode indépendant. Et si j’ai choisi celui-ci, c’est pour deux raisons. La première est que je ne pouvais pas passer à côté de l’opportunité de mettre le dialogue ci-dessus. La seconde est que c’est un de mes épisodes préférés.

Certes, ce War of the Coprophages est plutôt mineur dans son genre, mais j’ai tout de même développé un certain attachement qui fait que je l’ai revu à de multiples occasions avec toujours autant de plaisir.

Au scénario, on retrouve Darin Morgan qui signait le déjà très bon Clyde Bruckman’s Final Repose, sur lequel je ne me suis pas arrêté, et qui est également responsable du culte Jose Chung’s From Outer Space, dont on reparlera dans quelques semaines.

Dans son style bien personnel, Morgan blinde son scénario de private jokes et de nombreuses références qui font qu’à la base, l’épisode est plutôt décalé. C’est sa marque de fabrique et ici il a voulu en plus s’inspirer de War of the Worlds (c’est pour ça que la ville s’appelle Miller’s Grove).

Cela dit, ce qui fonctionne le mieux, ce n’est pas toute l’affaire des cafards qui perd toutes proportions, mais la façon dont Mulder et Scully interagissent. Ils passent plus de la moitié de l’épisode à communiquer par téléphone, ce qui nous permet de voir Scully vaquer à des occupations personnelles chez elle, comme nettoyer Queequeg, lire,… ce qui crée ainsi un décalage comique assez efficace, surtout quand Bambi, la scientifique sexy, entre dans la conversation.

Après, il y a le fait que Mulder reçoit, sans rien demander, des théories alternatives plutôt bien argumentées qui expliquent les phénomènes liés aux extra-terrestres. Non seulement l’agent du FBI se fait presque traiter d’imbécile, mais en plus, l’intégration d’une sorte de cafard robotisé vient ajouter au délire une couche de mystère qui restera sans réponse.

Bref, il s’agit d’une nuit de folie légère blindée d’un second degré et d’autodérision qui rendent l’ensemble assez mémorable. Un bon mélange de comédie et d’horreur qui possède un côté absurde rafraichissant.

La prochaine fois, encore un épisode qui ne fait pas partie de la mythologie, Syzygy.