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Séries Once Upon a Time Once Upon a Time : Dark versus Light (Kansas – 3.20)

Once Upon a Time : Dark versus Light (Kansas – 3.20)

Once Upon a Time 3x20 - Once Upon a Time : Dark versus Light (Kansas – 3.20)

Alors que Mary Margaret va accoucher, tout le monde se prépare pour arrêter Zelena avant qu’elle ne vole le bébé. Au pays d’Oz, Glinda tente de convaincre Zelena que l’on fait son futur et qu’elle peut trouver sa place auprès de ses sœurs sorcières.

S’il reste encore deux épisodes pour conclure la saison, Kansas ressemble tout de même à un season finale assez peu satisfaisant. Heureusement donc que ce n’est pas la fin.

Zelena a été posé comme une sorcière ne pouvant être battue que grâce à la magie blanche, ce qui la rend particulièrement puissante. Malgré tout, dans le camp des gentils, on continue d’utiliser toujours les mêmes méthodes pour l’arrêter ce qui est quelque peu pitoyable. Le manque d’imagination dans les scènes de confrontation est aussi dommageable à l’histoire. D’un côté, il est légitime que la Méchante Sorcière de l’Ouest se débarrasse des obstacles d’un simple geste de la main, de l’autre cela était déjà répétitif avant et cela ne change pas au sein de cet épisode de Once Upon a Time.

À quel moment exactement Charming et ses acolytes ont-ils pensé qu’ils pouvaient protéger le bébé de cette façon ? S’ils ont déjà peu d’avantages de leur côté, ils prennent aussi de mauvaises décisions, à l’image d’Emma et Hook qui sont associés. Personne ne soulève le problème et forcément, Zelena retourne la situation à son avantage. En plus d’être très puissant, le travail est facilité par le fait qu’en face, ils ne réfléchissent pas trop. Miss Swan n’a pas de plan, pas vraiment de sens de l’improvisation et tend à rester plantée là bêtement trop longtemps, laissant ainsi le temps à son ennemie d’agir. Zelena ne sera cependant pas elle-même épargnée par ce phénomène, ce qui est navrant.

Quoi qu’il en soit, la fille de Snow et Charming est de toute façon plus intéressée par retourner à New York qu’autre chose, ce qui la rend assez désagréable. Ce n’est même pas comme si elle semblait complètement impliquée dans ce qui se passait, mais plus qu’il faut le faire pour pouvoir partir. Résultat, le personnage se montre répétitif, régulièrement froid et ne parait pas suffisamment investi dans ce qui se passe alors qu’il s’agit tout de même de sa famille. La part d’héroïsme d’Emma disparait sous son comportement égoïste et ce n’est pas surprenant que l’histoire prenne un tournant où Emma se retrouve en arrière-plan.

Logiquement, le récit finit par se tourner vers LE personnage de la saison : Regina. Kansas nous offre une nouvelle mise en avant du lien qui existe entre cette dernière et Zelena, ramenant finalement les enjeux autour d’elles de façon plutôt logique.

L’épisode exploite donc les similitudes entre les deux femmes. Avant que Zelena ne lance son sort, les flashbacks viennent étoffer son passé en nous intégrant Dorothy et en développant sa relation avec Glinda. Alors que la sorcière à la peau verte nous illustre de nouveau sa personnalité ainsi que son ingéniosité, le récit et les personnages se révèlent trop ternes.

Kansas a pour but premier de montrer ce qui ronge Zelena et par extension de nous signifier à quel point il est difficile de changer. Celui-ci n’est alors possible que si on le veut véritablement. C’est là que les personnages comme Zelena, Regina et Rumple se rencontrent, chacun étant là pour aborder cette problématique avec un regard différent. Le problème pour la sorcière à la peau verte est que, malgré toute la bonne volonté de Rebecca Mader, le personnage n’est pas assez travaillé pour posséder la complexité des deux autres – légitimement acquise au fil des saisons. Ainsi, alors que Regina a choisi une direction, Rumple part à l’opposé pour nous fournir l’un des meilleurs twists de l’épisode. Ce dernier apporte toujours une ambigüité bienvenue à cet épisode.

Once Upon a Time s’approche de sa fin de saison, ce qui assure un certain rythme à Kansas. Cela n’est cependant pas suffisant pour passer outre des situations forcées pour rendre le déroulement de l’histoire possible et les scènes d’action plate au possible.