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Séries The Walking Dead The Walking Dead – Claimed (4.11)

The Walking Dead – Claimed (4.11)

The Walking Dead 4x11 - The Walking Dead – Claimed (4.11)

Parti pour trouver des vivres, Michonne se retrouve à révéler à Carl un bout de son passé. Resté seul, Rick doit faire face à un groupe d’étrangers peu commodes. Avec Glenn inconscient, Tara n’a eu d’autres choix que de se joindre à Abraham et ses deux amis.

Bien que l’on a maintenant reconnecté avec tous les survivants, les scénaristes de The Walking Dead compte maintenir une certaine scission, ne voulant pas garder contact avec tous les personnages à chaque épisode.

En conséquence, Claimed semble donner l’impression d’être là pour faire perdre du temps, à l’image de Rick coincé sous un lit pendant une partie de l’épisode. Laissé seul dans la maison qu’il occupe avec Carl et Michonne, des intrus s’installent alors qu’il est en train de dormir. Si une certaine tension parvient à se dégager de cette situation, il faut tout de même fermer les yeux sur pas mal de détails pour que cette dernière puisse vraiment être crédible. Personne n’a pas pris le temps de fouiller la maison en arrivant, de regarder sous le lit ; ceux qui s’installent sont forcément peu recommandables et donnent peu de valeur à la vie humaine. Ils n’ont aucun problème à s’entretuer, à se demander pourquoi ils sont ensemble. Rick, heureusement, fait preuve d’intelligence, même s’il manque quelque peu de discrétion dans son évasion.

Rick n’est donc là que pour injecter une dose de stress à l’épisode qui n’en aurait pas vraiment eu autrement. Carl et Michonne sont quant à eux là pour offrir un angle un peu plus émotionnel, avec un retour sur la vie privée de la seconde qui confie un peu de son passé à Carl. Un lien est construit à travers la perte d’un enfant, le tout au sein d’une maison où une chambre rose a été transformée, d’une certaine façon, en pièce mortuaire.  Si le duo est efficace, cette partie n’est qu’une simple extension de la reprise.

Les introductions d’Abraham, Rosita et Eugene auraient alors dû dominer ou au moins intriguer un minimum. Le trio, qui a fait son entrée à la fin du précédent épisode, peine à prendre vraiment vie et apparait trop caricatural – que ce soit dans leurs styles ou leur façon d’interagir.Seul Abraham semble au départ destiné à devenir un personnage à part entière, malgré une écriture vulgaire. Malgré tout, il faut reconnaitre à Michael Cudlitz de réussir à rendre ce dernier, dans toute sa grossièreté, sympathique.

Josh McDermitt et Christian Serratos ne sont pas aussi chanceux. Le premier, dans la peau d’Eugene, se présente comme une opportunité d’élargie la mythologie du show, en étant introduit comme un homme qui peut sauver le monde. Cependant, le peu d’intérêt qui lui est porté laisse plus que supposer que les informations qu’ils possèdent sont sûrement fausses ou qu’il raconte du vent. Apparemment, le fait qu’il sache quelque chose doit être suffisant, mais en période d’apocalypse, un « Classifié » fait plus rire qu’autre chose. Rosita, de son côté, est là pour les yeux à ce stade.

Autant dire que Claimed ne réussit pas à convenablement présenter ces trois nouvelles figures, faisant preuve de beaucoup de maladresse pour nous dévoiler un peu qui ils sont et ne prenant pas non plus le temps de crédibiliser les liens qui existent entre eux.

The Walking Dead se poursuit donc, avec la volonté de mener ses personnages vers un lieu bien précis, mais de prendre son temps pour y arriver. Le problème est ce qu’ont décidé de faire les scénaristes du temps imparti entre la prison et la nouvelle destination, qui parait plus ressasser des thématiques à ce stade et rencontre des difficultés à injecter comme il faut de nouveaux éléments.

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