Aller au contenu
Séries Autres séries Wallander – Faceless Killers / Meurtriers sans visage (2.01)

Wallander – Faceless Killers / Meurtriers sans visage (2.01)

  • par
  • 3 min read

Wallander 201 - Wallander - Faceless Killers / Meurtriers sans visage (2.01)

Un couple de personnes âgées vivant dans une maison isolée est violemment assassiné. Les derniers mots de la victime vont provoquer des incidents violents contre des étrangers. Wallander a de nouveaux problèmes avec son père.

Kurt Wallander revient sur BBC One à peine plus d’un an après la première saison – alors que l’on nous avait annoncé au départ un délai plus long – et, fait étrange, c’est cette fois avec l’adaptation du premier roman des aventures du policier d’Ystad que cela se fait – signé Henning Mankell, bien entendu.

On commence avec un double homicide horrible et les derniers mots d’une victime qui auront un impact plus grave que l’on aurait pu prévoir. Il faut dire qu’il n’y a pas grand-chose pour orienter l’investigation au départ, à part ce mot « étrangers » qui lancera une vague de crimes racistes. Wallander doit donc travailler sur deux fronts et résoudre l’affaire du meurtre le plus tôt possible pour calmer ses malheureuses conséquences.

La série n’a pas changé et il n’est dès lors pas surprenant de voir rapidement le détective perturbé par la santé de son père. Comme si ce n’était pas suffisant pour le mettre à cran, Linda lui présente son petit ami, Jamal, qui est d’origine syrienne. C’est anodin au départ, mais toute l’affaire sur les attaques racistes va s’immiscer là-dedans.

Ce n’est d’ailleurs pas très léger, Kurt se sentant coupable pour avoir été dérangé par les origines de Jamal. On fait appel à une conjoncture culturelle particulière et qui n’est pas clairement présentée. N’étant pas au fait des affaires d’immigrations de la Suède ni des problèmes qui en découlent, il ne m’a pas été facile d’évaluer les ramifications aussi bien pour l’enquête que pour les relations père-fille des Wallander.

Cela pose une gêne au départ, mais elle s’évapore au fur et à mesure, bien que le détective tarde à faire la paix avec lui-même sur ce sujet. D’ailleurs, une fois de plus, le comportement de Wallander n’est pas très stable. Il semble perdre pied au fur et à mesure que l’on avance, prenant à cœur la non-résolution du meurtre. Malgré ça, ses obsessions que ses collègues regardent d’un œil inquiet se révèleront payantes et permettront d’apporter de la cohésion au développement.

À cela, ajoutons que la plastique de la série est toujours aussi impeccable. Les décors mériteraient un peu plus de couleurs, mais sont splendides, tout comme la cinématographie générale de l’épisode.

Au final, cet épisode est un peu trop brouillon – et frustrant – au départ, mais réussit à prendre forme et captiver.