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Wallander – The Man Who Smiled / L’homme qui souriait (2.02)

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Wallander est en congé quand il se fait contacter par un vieil ami qui lui demande de l’aide. Il la lui refuse, mais change d’avis, ce qui sera trop tard. Se sentant coupable de ne pas avoir fait ce qu’il fallait, il va devoir se ressaisir et reprendre ses fonctions.

À la fin du précédent épisode, Kurt quittait donc son travail, mais cela était moins définitif qu’il n’y paraissait. Cela ne l’empêche pas d’être toujours au creux de la vague, s’apitoyant sur lui-même en raison de la mort qu’il a causée.

Ressort assez classique, voilà qu’un vieil ami le retrouve et lui demande de l’aide. Toute l’affaire parait un peu grotesque, mais Wallander n’arrive pas à se la sortir de sa tête et décide de rejoindre la civilisation. On apprend alors que le fameux ami, Sven, est mort et qu’il s’est passé plusieurs mois depuis que le policier a rendu sa plaque.

Le voilà parti sur une route qui a clairement comme finalité sa remise sur pied. On va donc le voir se battre contre ses peurs et accepter tout ce qui s’est passé. Il y a beaucoup à faire, en partie avec Linda et son père, mais, étonnement, ce côté de l’histoire sera bien moins exploité que d’habitude alors qu’il y avait pourtant pas mal à dire.

En fait, l’épisode va véritablement s’accrocher à l’enquête, s’en servant pour fournir à son héros les épreuves qui lui sont nécessaires. Ainsi, sur sa route, il croise Anders Ekman – joué par Vincent Regan, ancien flic qui a perdu son travail à cause d’un terrible accident de voiture qui couta la vie à une adolescente. Au premier abord, Kurt ne veut pas avoir trop de contacts avec Anders, mais celui-ci voit dans le policier une connexion qui pourrait le ramener vers le monde qu’il aimait tant. À son contact, Wallander réalise ce qu’il a, ce qu’il aurait pu perdre et ce qui fait de lui un bon policier.

Pour ce qui est du coupable, disons que la présence de Rupert Graves n’est clairement pas anodine et que le rôle de ce dernier rend bien trop évidente sa culpabilité. Là où l’investigation gagne en intérêt, c’est dans tout ce qu’il y a à déterrer. Les premières morts qui semblaient accidentelles étaient le résultat d’une affaire bien plus grosse qu’on aurait pu l’imaginer. On touche alors à des thématiques graves et, surtout, à des justifications qui se révèleront l’être tout autant. Un défaut dans la moralité qui poussera Wallander à retrouver sa soif de justice.

Une affaire qui avait donc une fin prévisible, mais cela n’entachera pas sa construction. En tout cas, on peut espérer que la prochaine fois, Wallander se sente moins dépressif, car après tout ce qu’il a vécu, un peu de répits ne lui ferait pas de mal.