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Weird Loners : Trentenaires célibataires un peu bizarres (pilote)

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weird loners saison 1 episode 1 - Weird Loners : Trentenaires célibataires un peu bizarres (pilote)

Bien qu’elle soit fiancée, Caryn tente au cours d’une croisière de rencontrer un autre homme. Après avoir perdu son travail pour avoir couché avec la fiancée de son patron, Stosh se rend chez son cousin, Eric. Ce dernier se retrouve seul pour la première fois de sa vie, suite au décès de son père. Zara est une artiste excentrique et sans le sou qui quitte son partenaire du jour au lendemain.

Ils sont célibataires et un peu étranges. C’est le point de départ de Weird Loners, la nouvelle comédie de Michael J. Weithorn (The King Of Queens) pour FOX qui n’a commandé que 6 épisodes. Elle se présente alors plus ou moins comme la dernière nouveauté de mi-saison avec Becky Newton ou avec un acteur de Happy Endings sans grand avenir à ce stade de la saison.

Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut enterrer Weird Loners qui peut toujours, avec le peu de temps imparti, délivrer quelque chose de divertissant. Cela commence néanmoins difficilement, l’introduction des personnages cherchant à provoquer des rires à travers leur volonté de ne pas s’engager avec quelqu’un. C’est donc poussif et le rapprochement qui doit s’effectuer l’est aussi quelque peu, ce qui n’empêchera pas pour autant les acteurs et l’histoire de trouver doucement ses marques.

Cela, en grande partie, grâce à Becki Newton et Zachary Knighton, qui possèdent une alchimie indéniable et réussissent à créer une dynamique crédible qui donne naissance à cet improbable groupe d’amis, liés par leur célibat et leur comportement parfois étrange. La première, tout particulièrement, dans la peau de Caryn, est utilisée pour porter un regard sur la pression sociale qui est exercée sur les femmes dans la trentaine pour qu’elle se marie. Une pression qui augmente encore plus passé 35 ans et qui entraine alors à faire certaines concessions.

Sans pour autant se transformer en une grosse critique sociale, Weird Loners n’est pas dénué de tout propos en portant un regard sur la place du célibataire dans notre société. Elle réussit dans le cas présent à injecter une dose d’incertitude et de doute pour Caryn, ce qui explique la connexion qui s’établit avec Stosh, Eric et Zara qui, eux, ont d’autres problèmes émotionnels qui méritent d’être fouillés, mais qui ne se situent pas au niveau du regard d’autrui ou de l’âge.

Le rythme comique est alors plus que bancal, le pilote de Weird Loners ayant bien des difficultés à trouver un équilibre entre ses types d’humour – l’approche quelque peu immature à travers Eric ou Zara réclamant pas mal de réglages. Il possède néanmoins dans sa conclusion une bonne dynamique de groupe et expose un certain potentiel grâce à un sujet qui, l’air de rien, fournit à Weird Loners le matériel nécessaire pour faire évoluer ses personnages naturellement.

Weird Loners s’offre donc une introduction qui se montre un peu lourde, avec un humour qui tend à tomber à plat et une exécution un peu trop poussive. Ce pilote laisse tout de même entrevoir, surtout dans sa dernière partie, un potentiel comique et une énergie de groupe efficace qui devrait aider cette bande nouvellement formée à trouver ses marques – au moins pour les 6 épisodes qu’ils ont à leur disposition.