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Westworld : Un monde sans limite (1.02)

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Westworld Saison 1 Episode 2 - Westworld : Un monde sans limite (1.02)

Accompagné par son ami Logan, William arrive à Westworld pour la première fois et découvre un monde dont il ne perçoit pas encore toutes les possibilités. Dans les coulisses, Lee prépare l’annonce d’un nouveau scénario pour attirer des touristes, tandis que Bernard s’inquiète sur ce qui a provoqué les récents problèmes avec les robots.

Le pilote de Westworld nous a traités comme de nouveaux visiteurs du parc. Il nous a dévoilé son potentiel, son côté séducteur et intrigant, sa part d’ombre et son étonnante capacité à émerveiller. Avec le second épisode, il est surtout question de percevoir la réelle ampleur de l’entreprise et, par conséquent, celle de la série.

Comme le dit Logan, un visiteur joué par Ben Barnes qui arrive au parc, nous avons donc vu l’entrée, mais pas la fin. Si Logan et son ami William (Jimmi Simpson) sont deux clichés qui auraient certainement été impeccables dans une introduction pour nous servir de guide dans le Westworld, le fait qu’ils ne font leurs débuts que dans l’épisode 2 en dit long sur tout le terrain qu’il y a encore à parcourir pour que l’on puisse véritablement faire le tour de ce que le show peut accomplir.

Certes, l’histoire des robots qui ne se comportent pas comme ils le devraient est clairement le fil rouge central, mais Jonathan Nolan et Lisa Joy nous proposent ici un scénario qui s’éparpille pour mieux couvrir les bases. L’une d’elles est l’idée que, quand on est dans le parc, on aperçoit notre propre potentiel. Selon Dr Ford (Anthony Hopkins), ce sont les petits détails qui fascinent et qui donnent envie d’en découvrir toujours plus. Dans ce sens, la philosophie du Wesworld, aussi conflictuelle semble-t-elle être pour ceux qui y travaillent, est indéniablement une manière de centrer la série sur l’aspect humain.

Bien entendu, l’humanité est ici relative, puisque l’on se concentre principalement sur les robots. Dans le cas présent, c’est Maeve Millay (Thandie Newton) qui passe au microscope. Elle n’était qu’une simple attraction dans le pilote et gagne déjà une épaisseur étonnante. Le plus surprenant étant tout ce qu’implique le fait qu’elle ne soit qu’une machine.

Dans un sens, il est toujours difficile de discerner quelle série Westworld veut être. Son univers s’étend notablement et il est évident que nous ne faisons que gratter la surface. Cela n’empêche aucunement l’épisode d’être captivant, bien au contraire. Entre la quête que mène le personnage incarné par Ed Harris qui intrigue au plus haut point, le projet du Dr Ford, les dysfonctionnements des robots, la politique du parc et toutes ces petites histoires qui sont posées au milieu, nous avons de la densité et du mystère.

Néanmoins, la plus grande réussite de l’épisode est probablement que, en dépit du fait que nous en sommes toujours dans la partie exposition de la série, il n’est pas question de faire du surplace en attendant que tout soit installé.

Il est indiscutablement prématuré d’essayer de définir ce que Westworld sera, mais il est clair avec ce second épisode qu’il y a de réelles ambitions narratives et beaucoup d’idées en réserve. Ford a raison, ce n’est pas pour ce qui était le plus évident que l’on veut revenir, mais bien pour les petits détails et ceux-ci sont vraiment nombreux ici.