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Workaholics : l’art du non-travail (Saison 2)

Workaholics Saison 2 - Workaholics : l'art du non-travail (Saison 2)

Blake, Adam et Anders conservent leur train de vie et leur travail à TelAmeriCorp. Les choses ne changent donc pas pour eux, même si autour d’eux, le monde continue d’avancer.

Peu de temps après la première saison, le trio de Workaholics a fait son retour pour 10 nouveaux épisodes qui, sans trop de surprises, s’inscrivent naturellement dans la suite des précédents. Les deux saisons pourraient ainsi apparaitre indissociables, car elle forme un tout cohérent, enfin, dans certaines limites.

Si en apparence, rien ne parait vraiment évoluer, derrière les dernières obsessions et autres lubies improductives du trio, il devient de plus en plus évident que la peur de vieillir commence à sérieusement les habiter. Cela semblerait presque totalement involontaire, mais on débute tout de même avec un épisode qui confronte Blake, Adam et Anders à la jeunesse d’aujourd’hui – et ils s’en prennent plein la tête.

Ce n’est que le début. Après cela, en plus de tentatives avortées de prises de responsabilités, à la mi-saison, Anders fête son anniversaire. Il a 25 ans à présent et sa mortalité est la seule chose qu’il voit dans son avenir. Il finira par comprendre qu’il a besoin d’un but, un vrai, pour pouvoir aller de l’avant – à son rythme bien entendu. Il n’est pas prêt de changer, mais il reste celui qui a de l’ambition, il lui fallait donc accepter que sa vie avancerait à un moment ou un autre.

Ses amis ne sont pas aussi honnêtes avec eux-mêmes. En fait, Blake est toujours un grand enfant et Adam semble consciemment refuser de faire face aux mêmes réalités qu’Anders. Tous trois poursuivent ainsi leurs délires, s’accrochant aux bribes d’adolescences qui leur restent tout en tentant de faire progresser leur style de vie. Ils chasseront dès lors une promotion, de nouvelles évolutions de carrières improbables et même des femmes. Cela dit, la seule chose qui est constante et indestructible, c’est leur amitié.

C’est la base de la série et c’est pour ça que même si Workaholics risque de perdre de sa fraicheur à un moment donné, elle continuera à être toujours aussi sympathique à suivre. Blake, Adam et Anders sont à présent bien ancrés dans un monde qui est légèrement moins excentrique qu’eux et c’est ce petit décalage qui fait vivre l’humour de ce show. De plus, les protagonistes secondaires que sont Jillian, Montez, Alice ou Karl ont, encore plus cette saison, apporté une cohérence aux délires qui alimentent les épisodes, puisqu’ils confortent et/ou challengent les trois amis dans leur perception biaisée de la réalité.

Cette seconde saison de Workaholics est donc indubitablement dans la lignée de la première. Ce qu’elle ajoute est une lente évolution des personnages, rien de réellement majeur. En tout cas, l’humour est toujours aussi efficace et les aventures décalées de Blake, Adam et Anders ne déçoivent que rarement.