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Zero Hour – Strike (1.01 – Pilote)

Zero Hour 1x01 - Zero Hour - Strike (1.01 – Pilote)

Editeur du magazine Modern Skeptic, Hank Galliston a consacré sa carrière à détruire les mythes et les complots. Quand sa femme Laila se fait kidnapper par un terroriste connu sous le nom de White Vincent, une course contre la montre se met en place et il se retrouve au cœur d’une des plus grandes conspirations de l’histoire de l’humanité.

Paul Scheuring, créateur de Prison Break, est de retour sur le petit écran avec Zero Hour, nouvelle série feuilletonnante conspirationniste sur ABC.

Ce genre de shows a tendance à demander deux choses particulières aux téléspectateurs : tout d’abord, c’est d’accepter une mise en place maladroite pour passer au-dessus de rouages scénaristiques grossiers qui ne sont là que pour amorcer une situation ; ensuite, il faut vite se prendre au jeu et se lancer dans l’aventure autrement il vaut mieux passer son chemin.

Ce pilote de Zero Hour est alors une introduction assez vulgaire à un concept énorme qui n’est vraiment exposé qu’à la toute fin de l’épisode. En attendant, on découvre les multiples éléments en grande partie en même temps que les personnages.

On y suit donc Hank Galliston (aka Anthony Edwards), journaliste sur la paille qui est occupée à démystifier les légendes et les complots pour fournir des explications terre-à -terre. Il est assisté par Rachel et Arron, dont il est très proche et qui vont être aussi affectés par le kidnapping de Laila, la femme de Hank.

Cette dernière est utilisée pour plonger Hank, ses acolytes et Rebecca Riley (agent du FBI) au cœur de la plus importante des conspirations. C’est l’homme ordinaire pris dans la plus extraordinaire des situations, ou presque, vu que le fait qu’il soit journaliste n’est pas anodin ; cela légitime la plupart de ses réactions et sa possibilité d’agir, même si on n’évite pas les gros raccourcis et les ficelles. Dans ce registre, les deux assistants apportent leur pierre à l’édifice en abordant la problématique d’un autre angle pour que les bouts puissent se rejoindre.

Ce premier épisode de Zero Hour a donc des informations à fournir et n’a pas de temps à perdre. Du coup, toute subtilité s’envole, tout particulièrement lorsque le FBI est dans le coin. Rebecca Riley met les pieds dans le plat, que ce soit quand il s’agit de faire son travail ou d’expliquer ses motivations. Sa présence est là pour donner un certain crédit à ce qui se passe, ce qui ne fonctionne pas, et elle parait surtout obsolète ou simplement accessoire ; elle peut ouvrir des portes et c’est sûrement à cela qu’elle va servir dans un premier temps.

En tout cas, il serait mentir de dire que Zero Hour ne possède pas des ambitions, mais que celles-ci ne sont pas bien mises en scènes ou qu’il va falloir quelques épisodes pour véritablement voir le potentiel du show – qui évolue dans un genre qui peut autant réussir que s’écraser (The Event n’est pas encore effacé de ma mémoire).

En attendant, cette introduction semble se construire autour de composants usités qui ne captivent pas outre mesure. Au moins, les objectifs à plus ou moins court terme sont explicites, alors on peut dire que Zero Hour s’est contenté de poser ses bases ; la suite va devoir vraiment montrer de quoi est capable le show.

Critique publiée une première fois le 6 février.

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