Après plusieurs années à s’aventurer à petite dose dans le cinéma américain, Steve Coogan se tourne vers la télévision en reprenant le rôle initialement écrit pour le regretté Philip Seymour Hoffman dans Happyish, une nouvelle comédie Showtime.
Bien entendu, Coogan n’en est pas à ses débuts, loin de là, puisqu’il est déjà un vétéran du petit écran britannique où il s’est fait une place à l’aide d’un rôle emblématique. Il a également de nombreux films à son actif et voici donc 5 de ses rôles les plus mémorables :
1 | Alan Partridge
Ah Ah ! Alan Gordon Partridge, l’homme, la légende. De ses débuts au second plan à son film, en passant par ses séries, livres et autres documentaires et émissions spéciales, Alan Partridge est plus qu’un rôle pour Steve Coogan, il est son personnage le plus connu et le plus célébré. On a déjà couvert le plus gros de son travail dans un dossier, alors n’épiloguons pas plus longtemps. Si tout n’a pas encore été dit sur cette icône de la télévision britannique, nous allons manquer d’espace ici pour le faire de toute façon.
2 | 24 Hour Party People (2002)
Première collaboration mémorable entre Michael Winterbottom et Steve Coogan avec ce film qui nous raconte un bout d’histoire en nous replongeant au cœur de la scène musicale de Manchester au milieu des années 70. Coogan est Tom Wilson, un journaliste passionné par la musique qui changea la donne avec son label Factory Records en permettant l’émergence de Joy Division, New Order ou encore Happy Mondays. Forcément, une des meilleures soundtracks de film qui existe pour un long métrage peu conventionnel qui utilise Coogan à merveille.
3 | A Cock and Bull Story (2005)
Nouvelle association entre Winterbottom et Coogan, mais aussi Rob Brydon pour ce film méta qui suit le réalisateur alors qu’il tente de tourner une adaptation du roman le plus inadaptable qui soit, Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme de Laurence Stern. Comme ce dernier, le long métrage va de digression en digression pour Coogan et Brydon qui jouent des versions alternatives d’eux-mêmes (comme Gillian Anderson par ailleurs). Un véritable challenge délirant dans lequel Coogan n’a pas peur de jouer avec son égo et s’en sort à merveille.
4 | Hamlet 2 (2008)
Certainement pas le point culminant de la carrière de Steve Coogan, c’est certain, mais cela n’enlève rien au fait qu’il est purement hilarant du début à la fin dans cette comédie américaine. Il incarne Dana Marschz, un mauvais acteur devenu prof de théâtre dans un lycée. Quand son département est sur le point d’être fermé, il décide d’essayer de le sauver en montant une pièce ambitieuse : Hamlet 2, ce qui tourne au grand n’importe quoi.
5 | Philomena (2013)
En plus d’y tenir le premier rôle masculin, Coogan co-scénarise le long-métrage avec Jeff Pope (The Widower, Cilla) qui relate l’histoire vraie d’une femme (incarnée par Dame Judi Dench) qui part à la recherche de son fils perdu, qu’elle a été forcée de faire adopter 50 ans plus tôt. Stephen Frears signe alors un long-métrage qui illustre que le fait divers peut faire bien plus qu’occuper quelques pages et tirer abusivement sur la corde émotionnelle. Raconté comme il se doit, l’ensemble se transforme en une exploration du passé et une analyse sociale et politique qui ne peut pas laisser indifférent.
A voir également Steve Coogan et Rob Brydon dans The Trip et, naturellement, The Trip to Italy, ou sans Brydon dans Tropic Thunder, Our Idiot Brother ou encore Percy Jackson & the Olympians: The Lightning Thief.