Avec la série Penny Dreadful, Josh Hartnett a fait un retour notable sous les projecteurs, dans le rôle d’Ethan Chandler, un américain qui est engagé par Sir Malcolm et Vanessa Ives pour les aider dans leur lutte contre des créatures nocturnes.
Avant cela, il faut donc retourner à la fin des années 90 et au début des années 2000 lorsque la carrière de Josh Hartnett – qui a rapidement décollé – battait son plein. Voici alors 5 rôles mémorables qui ont marqué sa carrière :
The Faculty (1998)
Film culte réalisé par Robert Rodriguez, d’après un scénario de Kevin Williamson, The Faculty est une version de l’Invasion des Profanateurs pour adolescents qui mélange les références et exploite les clichés du genre avec énergie. Un groupe d’élèves que rien ne relie se retrouvent à devoir contrer une invasion extra-terrestre, ou tout simplement combattre le conformisme qui s’installe. Alors au début de sa carrière, Josh Hartnett se fait plus que remarquer dans la peau de l’étudiant cool et intelligent qui fabrique et vend sa propre drogue, soit une sorte de stéréotype des années 1990 qui s’épanouit dans un film comme The Faculty.
The Virgin Suicides (1999)
Première réalisation de Sofia Coppola, The Virgin Suicides nous ramène dans l’Amérique puritaine des années 1970 pour nous parler des affres de l’adolescence, de la recherche du bonheur, de la perte de l’innocence, de la mort et de l’âge adulte. Josh Hartnett s’éloigne de ce qu’il faisait jusque-là pour incarner avec justesse Trip Fontaine, un jeune homme qui se lance dans une relation avec Lux, une des sœurs Lisbon.
Black Hawk Down (La chute du faucon noir — 2001)
Peu de temps après avoir donné une performance discutable dans le tout aussi discutable Pearl Harbor, Josh Hartnett endosse de nouveau un uniforme, mais cette fois-ci en lui rendant honneur. Réalisé par Ridley Scott, Black Hawk Down revient sur une intervention militaire en Somalie en 1993 qui tourne au véritable désastre. L’approche du film est alors de décrire avec le plus de réalisme possible comment la mission s’est déroulé et tout ce qui a mal tourné, Josh Hartnett incarnant le sergent Matt Eversmann, membre des forces spéciales de l’US Army.
O (2001)
Tim Blake Nelson délivre une adaptation moderne d’Othello en plaçant l’action dans une université des États-Unis pour traiter du racisme, de l’amour, de la jalousie, de revanche et de repentance – les sujets qui sont le cœur de la pièce de Shakespeare qui traverse le temps. Dans la peau d’Hugo – équivalent de Iago –, Josh Hartnett offre une prestation subtile et complexe d’un homme qui sème le doute dans l’esprit d’Odin, le film lui fournissant par ailleurs des motivations pour expliquer ses actes. Notons que « O » a été fait à l’époque de la tragédie de Columbine et qu’il lui aura fallu deux ans pour finalement sortir.
Lucky Number Slevin (Slevin – 2006)
Sans aucun doute, Lucky Number Slevin
en fait beaucoup trop, que ce soit dans un scénario plus alambiqué que nécessaire ou son esthétisme poussé. L’ensemble doit alors certainement beaucoup à son casting, avec Josh Hartnett dans la peau du personnage qui donne son titre au film. Slevin est un type qui manque de chance et qui après avoir tout perdu, se retrouve impliqué dans la guerre mafieuse qui se joue entre The Rabbi et The Boss et va devoir leur rendre service.
Mais aussi : 40 Days And 40 Nights (2002), Wicker Park (2004), Sin City (2005), 30 Days of Night (2007).