Aller au contenu
Autres Articles Autres chroniques Connor & Oliver, la lueur d’espoir de How To Get Away With Murder

Connor & Oliver, la lueur d’espoir de How To Get Away With Murder

ConnorOliver - Connor & Oliver, la lueur d'espoir de How To Get Away With Murder

Saint Valentin 2016 - Connor & Oliver, la lueur d'espoir de How To Get Away With MurderL’AMOUR EST DANS L’AIR QUAND VIENT LA SAINT VALENTIN. CRITICTOO CELEBRE LA FETE DES AMOUREUX EN TOURNANT CES PROJECTEURS VERS EUX, ET TOUT PARTICULIEREMENT VERS 4 D’ENTRE EUX QUI ILLUSTRENT QUE LA ROMANCE A LA TELEVISION PREND DES FORMES AUSSI DIVERSES QUE LES RELATIONS QUE L’ON Y TROUVE.

S’il y a bien une série à laquelle on ne pense pas immédiatement quand il s’agit de parler amour et Saint Valentin, c’est bien How To Get Away With Murder. Il faut dire que l’univers malsain dans lequel se déroule le show n’est pas forcément propice aux histoires heureuses, et rares sont les personnages à la longévité assurée. C’est probablement pour cette raison que, au cœur de la tourmente, le couple formé assez tôt par Connor (Jack Falahee) et Oliver (Conrad Ricamora) frappe par son facteur rafraichissant et par la note positive qu’il renvoie malgré les divers drames.

Au-delà du fait que le couple semble être une représentation assez honnête d’un possible couple homosexuel, le véritable point fort nait de l’alchimie entre les deux acteurs et de l’empathie qu’ils forcent à ressentir pour leur histoire. Sans avoir beaucoup à en dire ou à en faire, Connor et Oliver réussissent à intégrer un peu de lumière au milieu des ténèbres qui poursuivent tous les personnages et sont parvenus à s’imposer comme ceux que l’on aimerait réellement voir s’en sortir après avoir commis un meurtre.

Ce qui ne veut pas dire qu’ils échappent aux difficultés qui jalonnent le chemin. L’implication de Connor dans le plan machiavélique d’Annalise est clairement un frein à l’épanouissement de leur relation. Cependant, toutes ces manipulations extérieures ne font que renforcer le lien qui les unit au lieu de creuser une faille irréparable entre eux. Cela est d’ailleurs illustré par l’évolution des deux personnages au cours de ces deux saisons.

Ainsi, de tous les étudiants impliqués dans l’affaire Keating, Connor est très certainement celui ayant bénéficié le plus d’avoir une intrigue parallèle, dans le sens où cela lui a permis de grandir hors du cliché de séducteur dans lequel il était initialement installé. Au fil du temps, les horreurs qu’il a dû affronter l’ont poussées à se raccrocher à la seule bonne chose présente dans sa vie. Ce qui a diamétralement changé sa perception du monde jusqu’à ce qu’il se laisse tomber amoureux. L’idée est bien sûr simplifiée puisque le résultat est beaucoup plus nuancé dans How To Get Away With Murder, malgré le peu de temps d’antenne qui leur est accordé.

Dans cette continuité, la seconde saison offre alors à Oliver l’opportunité de grandir sans être complètement défini par sa relation avec Connor. Si cela permet de faire grimper certains enjeux au niveau de l’intrigue, ça n’en est pas moins logique tant il était impossible d’imaginer qu’il resterait indéfiniment sur le banc de touche alors que la personne qu’il aime est ballotée de gauche à droite et perd peu à peu pied. Et au bout du compte, cette évolution dans le bon sens des deux personnages ne fait que renforcer l’empathie qu’il n’est pas difficile de ressentir pour eux.

Finalement, Connor et Oliver n’ont pas eu besoin de faire énormément pour me séduire cette année et me donner envie de les supporter dans leurs épreuves. Il y a quelque chose de tragique et d’émouvant dans la manière dont se déroule leur histoire et il ne m’en aurait pas fallu plus pour tomber sous le charme. Il ne reste alors plus qu’à croiser les doigts pour que le reste de l’intrigue leur fasse justice et ne vienne pas mettre un terme dramatique à leur bonheur naissant, au risque d’éteindre la seule lumière dans l’univers sans espoir de How To Get Away With Murder.