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Flashback : Gideon’s Crossing

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Gideons crossing - Flashback : Gideon's Crossing

Titre Original : Gideon’s Crossing
Titre Traduit : Gideon’s Crossing
Créée par : Paul Attanasio
Années : 2000-2001
Nombres d’épisodes : 21

Casting : Andre Braugher (Dr. Ben Gideon), Rubén Blades (Dr. Max Cabranes), Eric Dane (Dr. Wyatt Cooper), Russell Hornsby (Dr. Aaron Boies), Ravi Kapoor (Dr. Siddhartha ‘Sid’ Shandar), Hamish Linklater (Dr. Bruce Cherry), Rhona Mitra (Dr. Alejandra ‘Ollie’ Klein), Kevin J. O’Connor (Dr. Michael Pirandello), Meagan Gregory (Rose Gideon), Jascha Washington (Eli Gideon), Brian Wiltshire (Charlie Gideon), Rachel Wilson (Joanne Cooper), Bill O’Brien (Conor McGrath)

L’histoire : Ben Gideon est un médecin non orthodoxe, talentueux et noble. Il dirige le service d’oncologie expérimentale dans un hôpital universitaire fictif de la Nouvelle-Angleterre, où il se bat tous les jours pour sauver la vie de patients gravement malades, tout en essayant d’inspirer la prochaine génération de docteurs.

Souvenirs

Andre Braugher endossant temporairement la blouse dans le début de saison 5 de House, difficile de ne pas avoir une pensée pour une autre série médicale qui n’a par contre pas rencontré le succès public, mais qu’il est difficile d’oublier : Gideon’s Crossing.

Tirant son inspiration du roman de Jerome Groopman, The Measure of Our Days, le show met en scène l’incroyable Dr. Ben Gideon (Braugher), qui — aujourd’hui encore — aurait beaucoup à apprendre à tous les médecins peuplant notre petit écran. Si la série avait connu un succès critique, le public, lui, fut plutôt déserteur, ce qui conduit ABC a annulé le show au bout d’une unique saison se composant au final de 21 épisodes. En France, ils furent tous diffusés chez nous sur Série Club — un épisode reste inédit aux États-Unis.

Gideon’s Crossing est une série qui m’a profondément marqué, et à laquelle je fais encore référence. Enfin, à un évènement particulier dans la série, mais j’en reparle juste après. En fait, ce doit être le show médical le plus dramatique que j’ai dû regarder. Dans mes souvenirs, ce n’était pas émotionnellement de tout repos. Andre Braugher était comme à son habitude fabuleux et Gideon sûrement l’un des hommes les plus droits de l’histoire de la télévision. C’était la star du show. Ou disons-le, le show à lui tout seul. Il y avait quand même des personnages secondaires, des docteurs qui seront plus tard des docteurs dans d’autres programmes  – Eric Dane, dont je ne me souviens quasiment pax et Ravi Kapoor. Pour un peu de féminité, Rhona Mitra et Sophie Keller. Cette dernière, justement, incarnait le Dr. Maya Stiles, et se trouve au cœur du fameux évènement indélébile de ma mémoire. Le personnage va tragiquement mourir. Pas sur une table d’opération, pas en sauvant la veuve ou l’orphelin, pas dans un drame dont le spectateur sera témoin. Non, loin de nos yeux, on nous annoncera, qu’un soir, trop fatiguée, elle a roulé du mauvais côté de la route (elle était anglaise) et a eu un accident et a perdu la vie. Le genre de choses qui fait un choc, de par son étrange froideur, banalité et imprévisibilité.

Sur le plan médical, nous avions un docteur hors pair, montrant la voie de la perfection aux troupes. Pour compléter ce tableau, Gideon était veuf et père de trois enfants. Un homme totalement dévoué à son travail, qui ne s’était pas remis de la perte de sa femme – décédée d’un cancer – et qui devait aussi s’occuper de ses enfants.

Oui, Gideon, ce n’était pas un marrant, c’était un homme assez « intense » donnant ainsi à la série, d’une certaine façon, toute sa noirceur. Certes, il y avait un peu d’humour à l’occasion, autant qu’une série de cet acabit peut en accepter. Une ambiance qu’aucun autre show médical n’a reproduit jusqu’à ce jour. Une série qui a aussi eu pour conséquence de m’éloigner temporairement du genre. Un show qui reste donc inimité, peut-être simplement parce qu’il est inimitable.

Le générique