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Flashback : Les Incroyables pouvoirs d’Alex

alex mack - Flashback : Les Incroyables pouvoirs d'Alex

Titre Original : The Secret World of Alex Mack
Titre Traduit : Les Incroyables pouvoirs d’Alex
Créateurs : Ken Lipman & Thomas W. Lynch
Années : 1994-1998
Nombres d’épisodes : 78
Casting : Larisa Oleynik (Alexandra « Alex » Mack), Darris Love (Raymond « Ray » Alvarado), Meredith Bishop (Anne « Annie » Mack), Michael Blakley (George Mack), Dorian Lopinto (Barbara Mack), Benjamin Kimball Smith (Louis Driscoll), John Nielsen (Dave Watt), Hilary Salvatore (Kelly Phillips), Natanya Ross (Robyn Russo), Alexis Fields (Nicole Wilson), Louan Gideon (Danielle Atron), John Marzilli (Vince Carter), Kevin Quigley (Lars Frederickson), Will Estes (Hunter Reeves)

L’histoire : Jeune adolescente ordinaire, Alex Mack est un jour contaminée par une substance chimique et développe à la suite de cet accident des pouvoirs kinétiquess, ainsi que la faculté de manipuler l’électricité et de se liquéfier. Elle est obligée de garder secrète sa condition, étant recherchée par les propriétaires de l’usine chimique voulant mener des expériences sur sa personne.

Souvenirs

Aujourd’hui, retour sur une série à destination d’un public jeune, et pour preuve, elle vient de chez Nickoledeon aux USA. En France, Les Incroyables pouvoirs d’Alex fut diffusée sur France 2 et sur Canal J. Je ne sais pas du tout sur laquelle des 2 chaines je la regardais, et honnêtement, je parierais sur les deux, ayant dû voir les premiers épisodes sur la première, puis possiblement naviguée entre les deux chaines ; je ne pense pas avoir été fidèle au  programme jusqu’au bout – ou disons aussi que j’ai visionné plus de fois les premières saisons, ayant des souvenirs assez limités du rôle de Hunter, le petit ami, qui a fait son apparition dans la dernière saison.

Quoi qu’il en soit, avant d’en arriver là, retour sur le début du show, avec Alex se prenant sur la figure du GC-161. Un fait difficile à oublier vu que c’était la première scène du générique, qui rappelait la situation à chaque fois. Alex a 13 ans, a un meilleur ami, Ray, une sœur scientifique Annie (tous deux dans le secret) et des parents gentils, attentionnés mais aussi un peu aveugles de ce qui peut parfois se passer autour d’eux. Bref, tout ce qu’il faut, avec en plus une touche de fantasy ; suite à son exposition au produit chimique, la jeune Alex Mack possède un pouvoir kinétique, fait de l’électricité, et, celui que je trouvais le plus cool, se transforme en flaque dorée (couleur du CG-161), lui permettant de se glisser un peu partout.

Avec Ray, le plus souvent, l’adolescente affronte les problèmes du quotidien classique de cet âge, tout en devant faire attention que les grands méchants de l’usine chimique ne l’attrapent pas pour faire des expériences sur sa personne. Des personnages viendront se rajouter, tout particulièrement en saison 2, avec Louis, le meilleur ami de Ray, Robyn la sympathique voisine, ou encore la classique ennemie, Kelly.

Alex Mack possédait la naïveté qui accompagnait ses séries dans les années 1990, avec ses protagonistes attachants, ses bonnes intentions et aussi sa volonté de faire rire. Le côté usine chimique par contre – ou en tout cas les personnages que cela mettait en scène – était assez grotesque. Si cela pouvait passer au départ, il faut reconnaître qu’au sein de certains épisodes, c’était juste trop poussé pour être véritablement convaincant. Enfin, je ne regardais pas la série pour la crédibilité (on s’en doute !), mais j’étais parfois agacée par le ridicule de certaines situations. Malgré cela, j’appréciais beaucoup Alex et la série par extension. Je trouvais aussi que la dynamique avec sa sœur était bien faite et j’ai majoritairement préféré les problèmes liés à ses pouvoirs ou les craintes qu’elle se fasse découvrir ou attraper que les histoires adolescentes. Au passage,  je n’étais pas toujours fan de la casquette, mais j’aimais en général les autres chapeaux.

Je n’étais pas très loin de l’âge des personnages, ce qui fait que Alex Mack est une de ses séries avec laquelle j’ai grandi, épaulé par, je n’en doute pas, ses rediffusions. Ainsi, j’admets conserver un affectif certain pour le show, lui faisant traverser le temps de façon bien plus agréable, même après avoir jeté un petit coup d’œil sur You Tube (c’est dire !).