Titre Original : Step By Step
Titre Traduit : Notre Belle Famille
Créateurs : William Bickley et Michael Warren
Années : 1991-1998
Nombre d’épisodes : 160
Casting : Suzanne Somers (Carol Foster Lambert), Staci Keanan (Dana Foster), Angela Watson (Karen Foster), Christopher Castile (Mark Archibald Foster), Patrick Duffy (Franklin Delano « Frank » Lambert), Brandon Call (John Thomas « J.T. » Lambert), Christine Lakin (Alicia « Al » Lambert), Josh Byrne (Brendan Lambert), Sasha Mitchell (Cody Lambert)
L’histoire : Frank Lambert, entrepreneur divorcé, se marie sur un coup de tête avec Carol Foster, veuve et avec trois enfants, pendant des vacances en Jamaïque. De retour chez eux, tout le monde doit se retrouver sous le même toit.
Souvenirs
Quoiqu’il faille admettre Notre Belle Famille d’être une sitcom plutôt standard, à l’époque c’était largement suffisant pour me contenter. Et puis, à y regarder de plus près, il y a une chose qui ne peut certainement pas être enlevée à la série aujourd’hui, c’est une certaine originalité dans son point de départ.
En effet, les shows qui se reposent sur une famille recomposée ne sont pas non plus ce qu’il y a de plus courant. C’était en tout cas par le rattachement même de deux foyers que Notre Belle Famille commençait. Frank et Carol sont deux divorcés qui se rencontrent en vacances et qui se marient sur un coup de tête. Ils ont chacun trois enfants qui vont, à partir de là, devoir cohabiter et ce n’est assurément pas une mince affaire.
Composée de 7 saisons, j’ai principalement vu et revu et rerevu les premières années de la série, car une nouvelle saison ne pouvait arriver sans une rediffusion de la (ou des) précédente(s). Je ne pourrais même pas clamer avoir quand même fièrement (enfin, si on veut …) vu l’intégralité de la série, car ce mode de diffusion et les années passant ont fini par me faire plus ou moins décrocher dans la seconde partie de vie de la série, visionnée de façon plus erratique.
Quoi qu’il en soit, Notre Belle Famille reposait sur la conception de sa nouvelle dynamique familiale et des conflits et des confrontations qui pouvaient en naitre. Carol incarne l’ordre, Frank le chaos. Les filles Foster s’opposent en tout : Dana est blonde et capable d’être aussi stricte que sa mère alors que Karen (la brune) est plus portée sur l’apparence. Le tableau féminin est complété par la fille de Frank, Al, garçon manqué (tout du moins au début). J.T. et Brendan, les fils Lambert, sont plutôt cool ou insouciants, alors que Mark, le fils de Carol, est le nerd de la famille. Souvent présent dans la demeure, c’est le plus intelligent qu’il n’y parait cousin Cody, qui a un petit faible pour Dana, et qui finira pas être forcé de quitter la série en saison 6 suite à des problèmes dans sa vie privée (il a été accusé d’avoir frappé sa femme, les accusations ont été abandonnées).
Cela fait beaucoup de monde sous un même toit, et aussi un mélange de personnalités que les épisodes vont exploiter, bien que de façon assez routinière. Le show va longtemps se reposer sur les mêmes dynamiques – Dana et Brendan prenant par exemple un malin plaisir à s’appeler de tous les noms qui leur traversent l’esprit. Bien sûr, les enfants grandissent (normal !) et le show explorera comme il se doit ce que cela implique. À ce niveau-là, l’évolution d’Alicia sera ce qui m’aura le plus marquée et qui sera d’ailleurs utilisée pour développer sa relation avec Carol.
Comme c’est souvent le cas, Carol et Frank finiront par avoir un enfant ensemble, Lilly. Elle grandira vite : née en fin de saison 4, elle aura 5 ans en saison 6. C’est d’ailleurs à cette période là que la série accueille Bronson Pinchot pour incarner le coiffeur Jean-Luc. Ai-je besoin d’en dire plus ? Ceux qui ont vu s’en souviendront sans aucun doute ! Rich Halke, le meilleur ami de J.T. et futur petit ami de Dana, sera quant à lui introduit dans la série en saison 5, pour devenir régulier pour la 6 et 7. J’ai toujours trouvé que le personnage semblait quelque peu prendre la suite de Cody dans la série.
À noter que la famille finit par perdre Brendan en saison 6 ! Je ne suis même pas sûre qu’une excuse fût inventée pour justifier son absence. Ce départ fut, semble-t-il, provoqué pour faire de la place pour Lilly. En soi, le personnage ne manquait pas, vu qu’il ne fut pas vraiment exploité, mais Lilly était aussi une petite fille typiquement télévisuelle qui ne méritait pas tant.
La série se terminera bien évidemment en jouant sur une carte classique de la sitcom de ce temps : le possible déménagement. L’originalité ici est finalement que la famille ne vendra pas la maison, et par conséquent, ne s’en ira pas !
En bout de route, Notre Belle Famille était une sitcom devant laquelle j’ai dû passer un certain nombre d’heures, et elle aura dominé pendant longtemps le 20h de M6 avant que d’autres finissent par venir remplir les rangs et que le temps eut raison des Lambert et des Foster.
Enfin, il va presque de soi, Notre Belle Famille, c’était aussi un générique qui a marqué – ici celui de la saison 5 :
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