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Flashback: Superminds

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Fiche Technique

Titre Original: Misfits of Science
Titre Traduit: Superminds
Créateur: James D. Parriott
Années: Octobre 1985 à Février 1986 sur NBC
Nombre d’épisodes: 1 Pilot de 90 minutes, 15 épisodes de 45 minutes
Casting: Dean Paul Martin (Billy Hayes), Kevin Peter Hall (Elvin Lincoln), Mark Thomas Miller (Johnny Bukowski), Courteney Cox (Gloria Dinallo), Jennifer Holmes (Jane Miller), Max Wright (Dick Statemeyer), Diane Civita (Miss Nance)

L’histoire :Billy Hayes un scientifique désinvolte forme avec trois personnes ayant des pouvoirs supernaturels, dont son collègue et ami le docteur Elvin Lincolhn, les Misfits Of Science, une équipe de super héros qui va tout faire pour contrecarrer les projets de la société Humanidyne.

Souvenirs

La 5 (première du nom), la chaine ultra médiatisée de ce cher Silvio Berlusconi, fut en son temps, un véritable vivier en séries américaines. K2000, Airwolf (Supercopter), Street Hawk (Tonnerre Mécanique), Riptide, j’en passe et des meilleures ont bercées mon adolescence et m’ont permis de soulager quelques heures mes yeux du supplice infligé par l’écran vert monochrome de mon super puissant Amstrad 464 à cassette (et oui maintenant vous voilà au courant, dans ma jeunesse j’étais comme Chuck un Geek). Au milieu de tous ces programmes, il en est un qui est passé assez inaperçu et que peu de sériphiles jeunes en tout cas connaissent, même simplement de nom, les Misfits of Science. Une sorte de comic book télévisuel, lorgnant sans complexe sur les 4 Fantastiques de Marvel, avec des héros aux pouvoirs surnaturels (Télékinésie, Electricité, Elasticité), et sentant bon la culture des années 80, autant du point de vue musical que vestimentaire.

Une série « Pop Corn » qui m’aura permis de voir dans l’un de ses premiers rôles Courteney Cox qui en ce temps là, ne ressemblait pas encore à un mannequin anorexique. D’ailleurs le casting dans son ensemble était composé pour moi de parfaits inconnus. Internet étant encore au stade embryonal, et votre site préféré n’existant donc pas, ce n’est que bien plus tard que j’appris que Kevin Peter Hall fut le célèbre Prédator dans le film de John Mcternian, et que Dean Paul Martin n’était autre que le fils de Dean Martin, même si j’avoue que ce manque d’infos capitales ne m’ont pas empêché de regarder le programme, comme quoi à cette époque on se contentait simplement de regarder les programmes sans essayer de tout savoir (mais qu’est ce que je raconte, je vais me faire virer à dire ce genre de bêtises), sans oublier Max Wright qui fut plus connu dans la série Alf, elle même beaucoup plus connue que les Superminds, le titre de la série en France, et ne me demandez pas le pourquoi de cette traduction, je n’en ai pas la moindre idée.

Il y a quelques temps j’ai eu l’occasion de revoir cette courte série, dans sa version originale, et j’avoue avoir regretté les doublages frenchy de l’époque qui étaient dans mes souvenirs plus que corrects. Et mine de rien, sans être exceptionnelle, elle proposait des histoires sympathiques à suivre, pas prise de tête, sans violence, sans sexe, et avec une bonne dose d’humour. Alors c’est clair que les adeptes de la télécommande de maintenant trouveront un côté kitsch à ces Misfits, mais ça serait dommage de s’arrêter à ce genre de détails. Bien plus pertinente et mieux écrite que pas mal de séries actuelles, mais non je ne vise pas Heroes la série prétentieuse, surestimée, qui va finir au placard et que tout le monde aura oublié dans quelques années. Car c’est finalement peut être là, la véritable caractéristique d’une bonne série, c’est qu’on puisse encore avoir l’envie d’en parler 23 ans plus tard. Combien de séries d’aujourd’hui auront droit à ce traitement de faveur dans deux décennies.

Réponse en 2031 sur critictoo…

Il n’y a pas de photo pour illustrer cet article faute de matériel de qualité, si vous avez de quoi réparer cela, merci de m’écrire.