Aller au contenu
Autres Articles Harlots : 4 raisons de rejoindre la Maison de Charlotte Wells

Harlots : 4 raisons de rejoindre la Maison de Charlotte Wells

harlots saison 1 renouvelee pour une saison 2 - Harlots : 4 raisons de rejoindre la Maison de Charlotte Wells

Bienvenue à Londres en 1763, époque où une femme sur cinq gagne sa vie en vendant du sexe. C’est le point de départ de Harlots, série historique britannique co-produite par ITV Encore et Hulu qui arrive enfin en France, directement en DVD et Blu-ray.

Inspirée par le livre The Covent Garden Ladies de Hallie Rubenhold, Harlots s’intéresse spécifiquement aux femmes de deux maisons closes qui se mènent une guerre pour conserver le peu de pouvoir qu’elles ont réussi à acquérir dans un monde gouverné par des hommes.

Cette création d’Alison Owen et Moira Buffini, qui comptabilise deux saisons à son actif et une troisième qui a été commandée, est discrète, mais il serait regrettable de passer à côté de cette œuvre à la plume affutée. Voici alors 4 raisons de vous la procurer :

Des personnages féminins hauts en couleur pour une série féministe

Devant ou derrière la caméra, Harlots est une série dominée par la figure féminine, avec des choix artistiques la poussant ainsi à explorer la place de la femme dans une société où elle est reléguée le plus souvent à un rôle de faire valoir.

Au cœur de la série se trouve d’abord la rivalité entre Margaret Wells (Samantha Morton) et Lydia Quigley (Lesley Manville), qui sont chacune à la tête de leur bordel — d’un standard différent. La première a d’ailleurs deux filles qui doivent elles aussi se prostituer pour survivre. En découle alors une galerie de personnages féminins riches et complexes, aux physiques et aux personnalités variés, nous baladant dans les rues de Londres pour confronter une réalité sociale non édulcorée et une capacité d’adaptation nécessaire pour s’en sortir.

Une représentation jamais gratuite du monde de la prostitution

Toutes ces figures féminines aident ainsi à exposer les multiples pans de la prostitution et mettre en avant qu’il n’existe à l’arrivée pas tant de différence entre celles qui ont une meilleure position.

Dans tous les cas, l’équipe de Harlots choisit stratégiquement ce qu’elle souhaite nous montrer. Le sexe est un produit qui est vendu ou une arme utilisée pour manipuler autrui. La nudité n’est jamais forcée, présente quand cela est nécessaire et la caméra ne quitte jamais le personnage féminin concerné lorsqu’il s’agit de nous dépeindre comment cela se déroule — surtout au cours de scènes psychologiquement et physiquement plus violentes. Un choix créatif qui évite de tomber dans la gratuité et enrichit le propos.

Des dialogues acérés avec un soupçon de soap opera

Harlots n’est ni avares en retournements de situation, ni en répliques qui font mouche. La série donne corps à son univers en y insufflant une énergie narrative qui nous plonge encore plus dans son univers salubre.

Pour autant, pas question de se laisser consumer par la noirceur — malgré des évènements qui sont parfois glauques —, les scénaristes dépeignent un monde qui est plus coloré et complexe que cela, où les personnages ont souvent la langue bien pendue et un sens plaisant de l’imagerie. Que ce soit pour créer des notes d’humour ou pour offrir une vision plus glaçante de la situation, les personnages dans Harlots savent manier les mots et délivrer des discours passionnés pour faire leur point.

De la couleur dans les rues sombres de Londres

L’esthétisme de la série est à l’image de son histoire, où prostitution, manipulation, violence et meurtres sont bien présents. L’univers dans lequel évoluent les femmes de Harlots est dangereux, qu’importe la position qu’elles occupent, mais il est aussi particulièrement éblouissant à l’aide de costumes aux couleurs flamboyantes.

En plus des costumes créés pour la série, Harlots recycle les costumes que l’on a pu voir dans d’autres period drama avec un certain panache. Accessoires et tenues vestimentaires expriment beaucoup sur le personnage qui le porte, et il apparait étrangement naturel que ces femmes ne possèdent pas l’argent pour s’offrir un costume tout neuf.


Série féministe aussi discrète qu’elle est accomplie, Harlots évite les stéréotypes les plus tentants au profit de portraits féminins diversifiés et complexes où ambition, survie et famille se confondent dans un récit rythmé et coloré.

La première saison de Harlots est disponible à la vente depuis le 20 mars. La seconde est annoncée pour le mois de juin.

51Nyu1LiRUL. SL75  - Harlots : 4 raisons de rejoindre la Maison de Charlotte Wells
Price: 6,15 €
small orange - Harlots : 4 raisons de rejoindre la Maison de Charlotte Wells
Price Disclaimer