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Nashville : 4 bonnes raisons de se (re)mettre à la country à l’approche de la fin de la série

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Déjà annulée au terme de sa saison 4 sur ABC, Nashville s’est poursuivie sur la chaine spécialisée dans la musique country, CMT. Néanmoins, tout doit bien se terminer un jour et la série a une fois de plus été annulée.

Alors que la dernière salve d’épisodes, la seconde moitié de la saison 6, arrive le 7 juin prochain (le series finale sera diffusé le 26 juillet), il est encore temps de donner une chance à ce soap musical créé par Callie Khouri.

Ainsi, si vous n’êtes pas encore familiers avec Nashville ou que vous cherchiez quelques bonnes raisons pour lui redonner une chance ou pour vous lancer dans un revisionnage, en voici 4 :

Visite en backstage

Nashville propose de découvrir les coulisses de l’industrie musicale et plus particulièrement celle de la country, genre extrêmement apprécié aux États-Unis. Afin d’avoir une vue d’ensemble, on nous fait suivre trois personnages emblématiques : Rayna (Connie Britton) la chanteuse à la carrière bien installée ; Juliette (Hayden Panettiere) la star montante et capricieuse ; et Scarlett (Clare Bowen), la débutante qui voudrait bien percer, mais n’est pas obsédée par le star-system.

Il est intéressant de découvrir tout l’envers du décor et tout ce paradoxe entre des personnes qui vivent d’un art dans un milieu où la finance règne. Les maisons de disque font la loi, l’image et le marketing sont primordiaux, les artistes sont mis à mal par un univers où avoir du talent n’est clairement pas suffisant.

Nashville nous montrait donc, avant Empire et de façon probablement plus réaliste, un univers qui n’est pas fait que de guitares et de paillettes.

Du drama à gogo

Évidemment, Nashville n’est pas un documentaire sur les maisons de disque country, mais bien une série avec une bonne grosse dose de drama. Les problèmes familiaux, les histoires d’amour, les rivalités de chanteuses, tout cela est au menu de la série. Mais l’avantage, c’est qu’il y a beaucoup de personnages et qu’ils sont plutôt bien écrits. Ce qui fait qu’en quatre saisons, on n’a pas l’impression de tourner en rond, que les mêmes schémas se répètent inlassablement et que les personnages n’évoluent pas, bien au contraire ! Ils connaissent tous une belle évolution et même ceux qui n’étaient pas très attachants au départ arrivent à se faire aimer par la suite.

De plus, tout ne tourne par autour de la musique et la série aborde également des sujets de société tels que l’homosexualité, l’alcoolisme ou encore la dépression postpartum.

Une bande originale de qualité

Avant de regarder Nashville, la country était pour moi du banjo dans l’Amérique profonde avec des gens en santiags et chapeaux de cow-boy qui dansent en ligne. Pour moi, la country c’était Rednex de Cotton Eye Joe… J’ai donc découvert avec plaisir qu’on en était bien loin ! La country est en fait une musique acoustique avec beaucoup de balades et quelques envolées plus pop. C’est une sorte de variété à l’américaine nourrie aux peines de cœur. Et, surprise, j’aime la country !

La série propose un très grand nombre de chansons, quasiment toutes originales et interprétées par les acteurs. Des chansons de qualité qu’on prend plaisir à réécouter en dehors des épisodes. D’ailleurs, la vente des disques (environ 2 par saison) et les concerts donnés par les acteurs ont certainement dû peser dans la balance pour le sauvetage de la série.

La bande originale de Nashville est sans aucun doute l’une de ses grandes qualités, une qui s’est imposée dès le pilote :

Un casting et une production soignés

Dés le départ, Nashville a su miser sur ses deux têtes d’affiche connues du grand public et susceptibles d’attirer des spectateurs : Connie Britton (Friday Night Lights, American Horror Story) et Hayden Panettiere (Heroes). Par la suite, de nombreux visages connus sont venus rejoindre les rangs tels que Eric Close (FBI : Portés Disparus), Chris Carmack (bien loin de son personnage de Newport Beach) ou encore Will Chase (qui chantait déjà dans Smash).

De nombreux guests sont également passés par le show, tels que Christina Aguilera, Kelly Clarkson, Steven Tyler, mais aussi plus récemment Elton John. Pour celui-ci, on sentait tout de même plus le coup de publicité pour son nouvel album (justement country) qu’autre chose. Sans oublier bien sûr tous les chanteurs de country pas forcément connus de ce côté de l’Atlantique…

Néanmoins, ce qui participe surtout à la qualité de la série est qu’on ressent les moyens qui sont mis au service de la musique et notamment pour les nombreuses scènes de concerts donnés que ce soit au Bluebell, le bar iconique de la ville, ou au Grand Ole Opry, LA salle où il faut avoir joué à Nashville. On imagine bien l’investissement et la mise en place nécessaires pour quelques minutes à peine dans un épisode – et l’on en retrouve dans quasiment tous.