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5 raisons de vous plonger dans Narcos avant l’arrivée de la saison 3

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Narcos Saison 1 - 5 raisons de vous plonger dans Narcos avant l’arrivée de la saison 3

La télévision américaine a vu passer son lot de trafiquants de drogues, en particulier depuis Breaking Bad. Cela dit, aucun ne peut réellement être comparé à Pablo Escobar. Ce qu’il a construit (et ce qu’il a détruit) est tellement énorme qu’aucun travail de fiction n’aurait pu imaginer cela.

Narcos n’est donc pas totalement fictionnel, puisqu’il nous raconte l’histoire de la traque d’Escobar par les agents de la DEA. Tout du moins, c’est ce que la série accomplit durant ses deux premières saisons. Pour les deux suivantes, elle s’attaque à un autre cartel également bien réel.

Vous pouvez donc vous lancer dans la saison 3 de Narcos sans avoir vu les précédentes, même si certains personnages sont de retour. Néanmoins, il serait dommage de passer à côté de cette page d’Histoire pas comme les autres.

Voici donc 5 bonnes raisons de vous mettre à la série qui dépasse bien Escobar lui-même

La légende Escobar

Brillamment interprété par le brésilien Wagner Moura, Pablo Escobar n’était pas un homme ordinaire. Il fut à différent moment une figure du folklore colombien, un politicien, un héros des pauvres et des opprimés, un terroriste de la pire espèce, l’instrument du chaos et le garant de la paix.

Difficile de ne pas le trouver fascinant et, lors de ses deux premières saisons, Narcos fait un travail assez notable pour expliquer comment le trafiquant a su manipuler son monde pour arriver à ce résultat. Il est humanisé, mais on n’oublie jamais de nous rappeler de quoi il est responsable — ce qui rend ce portrait d’autant plus captivant.

Chasseurs et chassés

Pablo Escobar n’est bien entendu pas seul dans cette histoire. Narcos débute d’ailleurs avec l’arrivée de l’agent Steve Murphy (Boyd Holbrook) de la DEA en Colombie. S’il se fait progressivement voler la vedette par son collègue, Javier Peña (Pedro Pascal), il doit également partager l’affiche avec un nombre sans cesse grandissant de figures récurrentes importantes.

Entre les victimes, les criminels et ceux qui sont entre les deux, Narcos tisse une toile assez large composée de personnages complexes aux valeurs bien différentes, mais qui se ressemblent étrangement. Pour capture Escobar, des limites ont dû être brouillées et la série fait un travail assez intéressant quand elle aborde la manière que le trafiquant avait d’encourager même les plus vertueux à se compromettre.

Narcos Saison 11 - 5 raisons de vous plonger dans Narcos avant l’arrivée de la saison 3

Une fiction ancrée dans la réalité

Certes, Narcos se base sur des faits réels, mais c’est également un travail de fiction. On pourrait bien l’oublier à force de voir comment des images d’archives nous rappellent que tout cela s’est produit.

Néanmoins, il s’agit d’une série et non d’un documentaire. La construction de la narration répond à des impératifs et l’écriture est là pour combler les vides et répondre aux besoins inhérents à toutes bonnes séries qui se respectent. La ligne entre réalité et fiction se brouille merveilleusement bien, donnant à Narcos un alibi intellectuel totalement légitime qui est sublimé par la dramatisation.

La touche José Padilha

Le style de Narcos est celui de José Padilha. Le réalisateur reprend ce qu’il avait fait avec ses films Tropa de Elite (déjà avec Wagner Moura) et applique cela à la série. On y retrouve la voix off qui est parfois trop didactique, mais qui est indispensable pour apprécier la réelle dimension des évènements. Il y a également son style visuel, cette touche qui est à mi-chemin entre le documentaire et le film d’action.

La Colombie

Si l’équipe scénaristique est américaine, Narcos est là pour nous parler de la Colombie. La grande majorité des dialogues sont d’ailleurs en Espagnole. Les agents de la DEA sont là pour rappeler le rôle que les États-Unis ont joué dans cette histoire, mais ce n’est jamais vraiment la leur.

Des débuts d’Escobar à sa chute, c’est toute l’économie d’un pays, voire du Monde, qui a changé. L’impact socio-économico-culturel du trafic et de la guerre qui a suivi est le réel sujet de Narcos et c’est pour cela que la série peut aisément se poursuivre au-delà d’Escobar.