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Autres Articles Qu’est-ce qui définit une série basée sur un Comics ? La réponse en 5 points

Qu’est-ce qui définit une série basée sur un Comics ? La réponse en 5 points

Comics en 5 poits - Qu'est-ce qui définit une série basée sur un Comics ? La réponse en 5 points

Quand on est un lecteur de Comic Books, on n’ignore pas qu’il n’est pas simplement question d’histoire avec des super-héros. Tous les genres sont représentés, tous les publics sont visés. Malgré cela, il semble que – dans l’inconscient collectif – le comic book est devenu un genre particulier associé à des codes spécifiques.

Avec la quantité toujours plus importante d’adaptations qui arrivent sur nos écrans, nous pouvons nous demander qu’est-ce qui différencie réellement un comic book show d’un autre. La réponse n’est pas simple, mais on peut commencer par noter que toutes ces séries sont concernés par au moins trois des cinq points qui suivent :

1 – Le costume

Que l’on soit un super-héros ou non, un uniforme est requis. The Flash a bien entendu sa combinaison rouge ; Supergirl est en bleu et rouge avec son emblème difficile à manque ; dans iZombie, Liv Moore a son style de zombie bien particulier ; Rick Grimes avait pendant longtemps son uniforme de policier ; et Jesse Custer de Preacher a son habit de révérend.

L’habit fait le héros d’une série tirée d’un comic book. Il y a naturellement des exceptions, mais pas assez pour détruire cette règle.

2 – Les noms de personnages improbables

Il n’y a que dans une série de type comics que le boss de la mafia s’appelle Mr Boss ou le Kingpin. Les scénaristes de The Flash s’amusent d’ailleurs avec cela quand ils ont, de manière très méta, un personnage (Cisco) qui s’enorgueillit de trouver les meilleurs noms pour les méchants. Doctor Light, Plastique, Atom Smasher, Pied Piper, Peek-a-Boo…

Bien entendu, chez Marvel nous avons des héros à double initiale, parce c’est cool : Matt Murdock, Jessica Jones.

3 – L’identité secrète

Si Lucifer Morningstar ne cache pas qu’il est le Diable, il reste pour tout le monde le propriétaire d’un bar à Los Angeles. Pour Oliver Queen ou Barry Allen, c’est un sujet particulièrement sensible, puisque cela doit protéger leurs proches de leurs ennemis et les protéger eux de la justice.

Ce point touche naturellement plus les histoires fantastiques, mais le concept de l’identité secrète est souvent simplement réduit à une question de perception.

4 – Il y a toujours une catastrophe à éviter

Avec un comic book vient de grandes responsabilités. Nos héros quittent peut-être les pages des bandes-dessinés où tout est possible pour rejoindre le petit écran où les limitations budgétaires peuvent imposer des limites, mais les enjeux se doivent d’être majeurs – d’une façon ou d’une autre.

Une ville à sauver, une planète à protéger, une Apocalypse à éviter, un conflit avec Dieu, une organisation criminelle à faire tomber… Il y a toujours plus à faire qu’un seul héros ne devrait pas avoir à gérer seul.

5 – A l’origine, il y a toujours un traumatisme

Il faut bien qu’il y ait un point de départ. Étrangement, dans les comic books, cela se résume souvent à un traumatisme personnel. Naturellement, cela se retrouve à l’écran. Daredevil a perdu son père, la mère de Barry Allen a été tuée — et son père est envoyé en prison pour le crime –, Liv Moore est transformé en zombie, Rick Grimes se réveille dans un monde dévasté par des hordes de morts-vivants, Bruce Wayne a perdu ses parents, l’équipage de Dark Matter se réveille amnésique… Il y en a pour tous les goûts, mais la perte d’un être proche est souvent au menu quand on s’aventure du côté des super-héros.