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News Actu UK L’imposture sur Polar+ : Que vaut cette mission d’infiltration anglaise ?

L’imposture sur Polar+ : Que vaut cette mission d’infiltration anglaise ?

L imposture polar plus - L'imposture sur Polar+ : Que vaut cette mission d'infiltration anglaise ?

Diffusée en août dernier sur la chaine britannique Channel 4 sous le titre Deceit, L’Imposture est un thriller policier en 4 épisodes qui est diffusée à partir de samedi 2 et 8 octobre sur Polar+, à partir de 20h55.

De quoi parle la série L’imposture ?

Scénarisée par Emilia di Girolamo, L’imposture est inspirée par une histoire vraie prenant place dans les années 90. Elle se focalise sur l’enquête menée par la police suite au meurtre de Rachel Nickell en 1992. Cette affaire est connue pour avoir conduit à l’une des opérations les plus catastrophiques de la police.

Plus spécifiquement, L’imposture revient donc sur les évènements ayant suivi la mort tragique de Rachel Nickell, tuée devant son fils de deux ans. S’ensuit alors une investigation qui conduit la police à monter ce qui est connu comme l’Opération Ezdell, une mission d’infiltration pour piéger celui que la police considère comme coupable.

C’est sur cette mission d’infiltration que se concentre la série, en suivant le point de vue de « Lizzie James » et la relation qu’elle développe avec Colin, l’homme suspecté de meurtre par la police.

https://youtu.be/Lc7XMev5mJQ

C’est avec qui ?

Après avoir partagé l’affiche de The Virtues avec Stephen Graham, puis faire partie de la distribution de Raised by Wolves, Niamh Algar continue de nous révéler tout ce dont elle est capable en prenant la tête de L’imposture. Elle incarne ainsi la policière connue seulement sous le nom de Lizzie James.

À ses côtés, nous avons Sion Daniel Young, Harry Treadaway, Eddie Marsan ou encore Nathaniel Martello-White.

Que vaut L’imposture ?

Après un début assez chancelant, voire moyennement convaincant, L’imposture nous plonge dans une affaire sordide qui met en valeur la politique sexuelle toxique et complexe des années 90 et l’obsession de la police fixée sur une seule personne, menant à un désastreux résultat pour tout ceux impliqués dans cette affaire.

Surtout, la série se repose sur les épaules plus que solides de Niamh Algar qui nous livre le portrait d’une femme au départ déterminée, refusant de passer à côté d’une opportunité professionnelle, mais qui ne mesure pas l’impact psychologique de ce qu’elle fait.

Sans faire trop d’éclats, la pression monte néanmoins, l’erreur policière devient visible et prend la forme d’un crash de voitures auquel on assiste, provoquant dans son dernier acte une vague de tristesse et de rage malgré une mise en scène nous délivrant une fin bien trop expéditive.