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Doctor Who – The Lodger (5.11)

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DW511 - Doctor Who - The Lodger (5.11)

Il y a une maison sur Aickman Road, avec un escalier que des inconnus empruntent pour aider d’autres personnes, mais ils ne reviennent jamais de l’appartement d’en haut. Alors qu’Amy se retrouve seule dans le Tardis, le Docteur devient colocataire de l’appartement d’en bas pour élucider le mystère.

Avec une conclusion en deux parties, The Lodger est le dernier épisode avant le bouquet final, si je puis dire, et les toutes dernières images seront annonciatrices du double épisode à venir.

Mais, laissons « the crack in the universe » dans son coin, car cette semaine, avant les choses sérieuses, Gareth Roberts nous offre une histoire bourrée d’humour, d’un peu de romance, d’une dose de football (pour coller à l’actualité de la coupe du monde), et d’un gros mystère ; un épisode inspiré de son comic strip qui mettait en scène Ten, Rose et Mickey et qui fut publié dans Doctor Who Magazine en 2007.

Le Lodger, c’est donc Eleven, qui prend une chambre dans l’appartement de Craig Owen (James Corden, car cette saison de Doctor Who ne semble jamais se lasser d’aligner les noms), où l’on y trouve une référence visuelle à Van Gogh. C’est un type tout ce qu’il y a de plus normal, dont le principal souci est de déclarer sa flamme à Sophie (Daisy Haggard).  Enfin, juste avant l’arrivée du Doctor qui va s’imposer, cuisiner, travailler… Bref, faire l’humain. Et, c’est plus difficile qu’il ne l’avait imaginé.

Roberts exploite donc l’étrange comportement du Doctor en le mettant face à des personnes qui ne connaissent pas ses particularités, et qui ne sont pas suffisamment connectées à l’étrange ambiant pour adhérer à toutes ses lubies. Mais, il faut le reconnaître, toute l’excentricité du Doctor joue en sa faveur, et celle-ci va être poussée à son maximum. Pas de John Smith pour passer plus humain, mais Doctor comme nom de tous les jours, malgré encore une fois des références aux anciens Doctor qui en deviennent assez lassantes.

J’aime bien Amy Pond, mais je trouve le Doctor au meilleur de sa forme cette saison quand il est seul, et Matt Smith excelle dans le registre de la comédie décalée. Il a totalement pris possession de la personnalité envahissante, prétentieuse et étrange du 11e Doctor et ce type d’épisode met clairement en valeur le personnage et son interprète.

Celui-ci brille par sa capacité à nous fournir des scènes on ne peut plus divertissantes avec l’excellente omelette (bien qu’elle n’en a pas l’air à la préparation !), la scène de la douche, ou le match de football ; cela n’empêche pas le Doctor de travailler à découvrir le danger qui rôde et qui menace une Amy bloquée dans le Tardis, mais il faut bien avouer que la partie humaine prend le dessus sur les éléments surnaturels, qui ont en plus l’avantage d’être volontairement en retrait.

Il y a quand même quelques points noirs à souligner : le danger très répétitif de l’appartement du dessus et le fait que la menace pesant en même temps sur Amy n’arrive pas à prendre de l’ampleur. Il me fut bien difficile de m’inquiéter pour sa vie.

Enfin, The Lodger est le parfait épisode avant la conclusion de la saison, le dernier moment de détente avant que la tension grimpe à son maximum, que River Song fasse son retour, et que la boite de Pandore soit ouverte.

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