Diggle et Lyla sont contactés par un membre d’A.R.G.U.S. qui est retrouvé mort peu après. Ils préviennent alors Amanda Waller qui les met sur la piste d’un groupe de soldats auquel appartenait Andy. De son côté, Felicity s’apitoie sur son sort, ne se sentant plus à la hauteur pour aider ses amis.
Comme tous les ans, Arrow nous offre un épisode spécial pour la famille Diggle. Avec un film Suicide Squad qui arrive bientôt au cinéma, la série n’a cependant plus le droit d’utiliser le groupe de criminels. Malgré cela, A.W.O.L. ramène Amanda Waller pour mieux couper le lien avec A.R.G.U.S.
Néanmoins, tout ceci n’est qu’une excuse pour s’intéresser au passé d’Andy, mais également à celui de Felicity. Pour cette dernière, cela est relativement mal amené, mais il semble que ce soit le prix à payer pour que celle qui porte désormais le nom de code Overwatch – Oracle n’était pas disponible nous dit Oliver – puisse reprendre le travail dans sa chaire roulante.
Concrètement, Felicity doit apprendre rapidement qu’elle ne peut pas juste rester enfermée dans son superbe appartement à ne rien faire. Pour ce faire, elle se confronte à ce qu’elle était pour mieux embrasser ce qu’elle est devenue, ce qui est une approche très convenue.
Le cœur de l’épisode est heureusement la famille Diggle qui a des choses plus intéressantes à raconter. Il faut dire qu’il était temps de faire avancer la situation entre Andy et John. Cela passe par des routines scénaristiques assez classiques pour du Arrow, mais les acteurs s’en sortent assez bien. Il y a de plus quelque chose de presque rafraichissant à explorer le passé de John et non celui d’Oliver – qui ne semble plus avoir grand-chose à apporter dernièrement.
Nous passons alors d’une scène de confrontations à une autre de lamentations, le tout étant ponctué par des flashbacks un peu trop basiques, mais qui font donc leur travail. Le lien entre les frères Diggle avait déjà commencé à reprendre forme dans le précédent épisode. Il doit à présent gagner en consistance et c’est ce qui est accompli.
A.W.O.L. n’en reste pas moins anecdotique en bien des points, mais a le mérite de permettre à la situation avec Damien Darhk de se calmer. Après la reprise précipitée qui ne fit pas avancer les choses, faire un détour pour travailler sur quelques dynamiques secondaires donne l’opportunité aux personnages – et au récit – de reprendre leur souffle.
Si on devait évaluer cet épisode par rapport aux précédents mettant Diggle sur les devants, il s’en sort donc honorablement. Le résultat final aurait probablement été plus pertinent sans Felicity pour distraire et, surtout, avec une approche narrative plus complexe. Trop de passages se déroulent en mode automatique et la prévisibilité de l’ensemble est regrettable.
Les Diggle sortent ainsi la tête haute de cet A.W.O.L., même si les scénaristes d’Arrow avaient pu leur donner quelque chose de plus ambitieux, mais cela devient un problème récurrent dans cette série à ce stade. Espérons que les projets de Darhk permettent de réinjecter le genre de challenges qui encourage l’exploration d’une mécanique narrative un peu moins figée que celle qui s’est installée dans cette saison 4.