Alors qu’Ariel retrouve Eric, le bateau du Capitaine Hook arrive à Storybrooke. Tout le monde pense être enfin débarrassé de Pan, mais Emma ne tarde pas à trouver étrange le comportement d’Henry. En flashback, la lune de miel de Snow White et Prince Charming prend un tournant dangereux quand la première est décidée à trouver comment éliminer à tout jamais Regina.
En quittant Neverland, les scénaristes de Once upon a Time auraient pu laisser derrière eux Pan, mais en vérité, Emma et Cie l’ont emmené sans le savoir avec eux, sous la forme d’Henry-Pan. Le vrai Henry est donc coincé dans la boite de Pandore sous les traits de Peter Pan.
Quel type d’enjeux cela apporte-t-il ? Au départ, pas grand-chose, car The New Neverland est introduit – en tant que concept – qu’à la toute fin et que, temporairement, les personnages reprennent tout simplement leur place à Storybrooke. Étonnamment, après une telle aventure, personne ne dit qu’il va juste se coucher pour une ou deux journées. De toute façon, si les choses progressent lentement, il n’y a cependant pas vraiment la possibilité de souffler.
Non, après avoir pourchassé le grand méchant Pan, à peine rentrée, Emma doit de nouveau replonger dans ses problèmes sentimentaux. On lui force violemment la main, à l’exception de Hook – et c’est tout à son honneur. En attendant, nous avons donc une première partie d’épisode calme, où Henry-Pan met son nouveau plan en place en manipulant Regina. Cela s’inscrit au moins assez bien dans la continuité du précédent épisode qui avait montré son dévouement à son fils qui est alors utilisé contre elle. C’est légèrement agaçant de voir que pour cela, les scénaristes offrent un peu trop le bon rôle à Emma, mais Regina en ressort encore une fois plus humaine et touchante.
The New Neverland est justement là pour signifier que l’existence est composée de bons et de mauvais moments et qu’il faut savoir saisir les bons quand ils se présentent et ne pas se laisser emporter par les obstacles et autres multiples épreuves. Les flashbacks en compagnie de Snow White et Prince Charming nous ramènent de nouveau avant la malédiction, qui est omniprésente ces derniers temps. On pourrait y voir une volonté scénaristique de boucher tous les trous avant de laisser cette période du show derrière une bonne fois pour toutes, malheureusement on ne peut pas dire que la lune de miel du couple Charming enrichit vraiment l’histoire. Alors que l’on a vu comment Regina a adopté Henry, nous voyons finalement pourquoi Snow et son prince ont voulu une famille – et cela n’apporte rien. De même, à Storybrooke, voir Emma embrasser la philosophie opposée à celle de ses parents ne vient pas vraiment apporter à cette thématique plus de matière.
De toute façon, s’il y a bien une chose qui ressort de The New Neverland, c’est bien la volonté de ne pas prendre le temps de s’arrêter sur les conséquences du voyage – et les éternelles répercussions psychologiques qui devraient y avoir. S’il est maintenant accepté que Rumple et Regina ne sont plus réellement les méchants, les scénaristes ne laissent pas entrevoir la possibilité d’explorer comment les actions de Pan ont pu affecter ou traumatiser ceux qui ont eu affaire à lui – dont cette pauvre Wendy et Tinker Bell. S’il fallait prendre un peu de temps au sein de cet épisode, ce n’était pas pour les histoires de cœur d’Emma ou la lune de miel de ses parents, mais bel et bien pour ce genre de choses.
Il reste tout de même la menace que représente vraiment Pan et qui, ici, entrainera une perte qui, si elle n’a aucun impact émotionnel, a le mérite d’être un minimum surprenante. The New Neverland est là pour véritablement nous signifier quel danger il incarne pour Storybrooke et qui devrait alors de nouveau s’illustrer dans le prochain épisode.