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Private Practice – In Which We Meet Addison, a Nice Girl From Somewhere Else (1.01)

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Après avoir échoué à se réconcilier avec les deux hommes de sa vie, le Dr Addison Montgomery quitte l’hôpital du Seattle Grace pour Los Angeles. Elle y retrouve des amis d’université, notamment Naomi et Sam, et accepte un poste dans leur clinique spécialisée dans la fertilité et la médecine parallèle. Peu à peu, sa vision idéaliste du mariage et des réussites professionnelles se dégrade, en constatant que même des conseillers conjugaux ne parviennent pas à faire fonctionner leur propre mariage.

Mon expérience de Grey’s Anatomy, série mère, se limite à une saison, dont j’ai fait la review il y a de ça quelque temps. Par conséquent, le personnage d’Addison Montgomery ne m’est pas connu. Arrivant pile dans la dernière scène du dernier épisode de Grey’s Anatomy – saison 1, je ne suis alors pas apte à dire, si oui ou non, le personnage reste fidèle à lui-même.
Ensuite, je n’ai pas non plus, la logique l’impose, vu le double épisode introductif, où Addison vient voir le cabinet où travaille sa meilleure amie. L’actrice jouant cette dernière a d’ailleurs été changée, et là encore, je ne peux faire un parallèle.
Je pars donc, en ce qui concerne Private Practice sur des bases neutres, et neuves. Pas de préjugés, et pas d’idées reçues, sur ce que pourrait être la série.
Face aux critiques plus ou moins négatives, j’avoue que j’étais assez sceptique. Non pas que cela me démotivait, mais j’avais plutôt dans l’idée que les critiques US étaient bien trop méchantes. Mes goûts divergents plus ou moins de leur opinion, et autant dire que je trouve Grey’s Anatomy bien trop surestimée, pour ce que j’en ai vu. Alors, à l’évidence, je n’attendais pas de Private Practice une quelconque révolution, ou je ne sais quoi, que semblait vouloir les critiques.

Le visionnage fini, la conclusion est mitigée. Le premier épisode de Private Practice est loin d’être, dans son genre, une réussite. Je pense que le problème vient du fait que nous nous situons dans une clinique privée. Il ne faut pas se mentir, si les séries médicales se passent avant tout devant les hôpitaux, c’est que suivre les médecins dans un autre environnement se révèle tâche bien plus ardue. On peut au moins reconnaître à Private Practice de prendre ce risque – si rare, finalement. La série a donc du mal à s’installer. Les aventures de spécialistes avec un client par jour ne sont pas aussi haletantes que les Urgences ou des opérations chirurgicales. Mais, de ce que j’ai vu de Grey’s Anatomy, ce n’est pas le respect de la médecine qui aide à leur taux d’audimat.
La série laisse entrevoir une forme de potentiel. C’est avant tout sur les personnages qu’on se base, et donc, comme la série mère, l’intérêt se trouvera plus dans la bonne ambiance, et l’humour (si on peut dire cela) que dans le reste. L’avantage de Private Practice est de se situer à L.A., loin du Seattle Greace, et dans un milieu quand même riche (bien que Grey’s n’aborde pas vraiment le problème de la sécu américaine). Deux séries à l’ambiance bien distincte. Le spin off a pour lui un casting bien plus intéressant, à n’en pas douter. Au moins, ici, tout le monde sait jouer, même Piz. J’admets une préférence pour Paul Adelstein, qui, évidemment, a hérité pile du type de personnage que j’affectionne, en plus d’être un acteur que j’aime particulièrement (quand on réussit à égayer quelques visionnages de Prison Break, cela pousse au respect).
Donc, pour mon plus grand plaisir, pas de T.R. Knight ici, mais du mâle, du vrai, qui sait jouer ! Amy Brenneman réussit même à m’être sympathique. Elle rejoint donc Kim Delaney dans les actrices que je n’aimais pas, mais qui réussissent quand même à s’imposer, et à remplir leur rôle comme il se doit.
D’un point de vue scénaristique, disons-le, ce pilote réussit moyennement sa mise en place. Déjà, pour moi, j’ai eu du mal à comprendre le rôle de chacun. Ne les voyant pas tous réellement en action dans leur propre branche, et n’étant pas non plus très familière avec ce type de médecine et de clinique, cela n’aide pas. La suite se fera assurément bien plus limpide sur ces points là. Ce pilote joue à mon goût trop la carte de la différence clinique/hôpital, pour la transition d’Addison, au lieu d’assumer à fond son statut.

Private Practice
ne commence pas vraiment avec un pilote de qualité, bénéficiant de quelques moments d’exagération et de lourdeur. Cela n’augure pas pour autant que du mauvais, et si les scénaristes mènent convenablement leur barque, la série pourrait remplir sa tâche : être bien sympathique et divertissante.

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