Olivia choisit de s’occuper de la campagne de Joséphine Marcus pour les primaires démocrates. Pendant ce temps, Sally prépare activement sa propre campagne pour les prochaines présidentielles alors que Fitz, Mellie et Cyrus commencent à douter de ses intentions. De son côté, Quinn continue sa lente descente aux enfers.
Scandal sort de son schéma classique du cas de la semaine pour développer toutes les storylines en cours : les primaires démocrates, les présidentielles, l’affaire « Remington », etc.
Suite aux révélations de Huck et de Jake dans le précédent épisode, Olivia décide de gérer la campagne de Phoebe Buffay Joséphine Marcus aux primaires démocrates plutôt que celle de Fitz aux présidentielles. Lisa Kudrow effectue un travail remarquable. Dommage cependant qu’elle n’interagisse pour l’instant qu’avec Pope & Associés.
Il semblerait que la vice-présidente Langston ait à nouveau droit cette année à un arc narratif sur plusieurs épisodes. Alors que les scénaristes amorçaient déjà l’idée de sa future candidature aux prochaines présidentielles en tant que candidate libre, ils poursuivent cette semaine dans la même direction en donnant un coup d’accélérateur. Paul Adelstein et Jack Coleman dans les rôles respectifs du directeur de campagne et du mari de Sally sont encore sous-exploités. Espérons qu’ils prennent plus d’importance par la suite, même si le mari de Sally apparait comme une faille dans les ambitions de cette dernière. Chose que Mellie a comprise immédiatement. À n’en pas douter, elle et Cyrus sauront exploiter les faiblesses du couple Langston/Douglas à bon escient pour la campagne de Fitz.
Les scénaristes nous fournissent aussi au compte-goutte des informations sur l’affaire « Remington ». Après l’ajout dans l’équation de la mère d’Olivia dans cette histoire, les choses ne trainent pas. Des flashbacks nous introduisent cette dernière. Ceux-ci paraissent bien faibles et peu utiles au développement de l’intrigue. Aucune émotion ne transparait réellement dans la relation mère/fille. La charge émotionnelle ne viendra donc pas des souvenirs d’Olivia mais bel et bien de la confrontation Olivia/Fitz en fin d’épisode qui confirme une rupture nette entre les deux personnages. Cette séparation est la bienvenue dans le sens où depuis le début de la série, les scénaristes s’évertuent à séparer nos deux héros aussi vite qu’ils les réunissent. Cette fois les choses semblent différentes et espérons que la situation sera maintenue un minimum de temps.
De son côté, Eli, qui apparait peu au sein de l’épisode, continue à tirer des ficelles et à s’amuser avec l’environnement d’Olivia. Après Huck et Jake, c’est donc au tour de Quinn d’en faire les frais. Cette dernière semble de plus en plus obsédée par la violence et la mort. Shonda Rhimes et son équipe font pour l’instant du bon boulot avec Quinn. Ils ont pris leur temps pour l’isoler progressivement des autres personnages et pour la plonger dans une noirceur dont elle aura certainement bien du mal à se relever.
Avec Icarus, Scandal poursuit tranquillement son chemin vers sa mi-saison. L’arc narratif « Remington » intrigue et a de multiples conséquences sur les dynamiques déjà établies entre les personnages. Ces dernières sont bousculées et modifiées épisode après épisode.
Je souhaiterai terminer avec Harrison qui oui, ENFIN, a droit à sa propre storyline ! J’en parlais il y a quelques semaines. Columbus Short peut sortir le champagne et fêter ça. Remarquez, ne parlons pas trop vite, il ne s’agit là que des prémices d’une intrigue.