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The Carrie Diaries – Pilot (1.01)

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3 mois après le décès de sa mère, Carrie doit retourner à l’école, retrouver ses amis et se lancer dans un stage dans un cabinet d’avocats de Manhattan.

Carrie Bradshaw est destinée à devenir l’héroïne de Sex & The City, une écrivaine à la plume aiguisée, fashionista à la recherche de l’amour dans les rues de Manhattan – et pendant 6 saisons sur HBO.

Avant tout cela, Carrie fut comme tout le monde : une adolescente avec des rêves. C’est donc ce que cherche à dépeindre The Carrie Diaries, nouvelle série The CW, en voulant mettre en scène une jeune femme qui se cherche pour devenir l’adulte que l’on sait qu’elle va être.

Basée sur le roman de Candace Bushnell, The Carrie Diaries est donc une préquelle à Sex & The City qui se déroule dans les années 1980 avec AnnaSophia Robb dans le rôle-titre.

Ce plongeon dans les années 80 ne parait pas pour autant si éloigné de ce qu’un teen show de nos jours nous offre. Au contraire même, derrière quelques artifices, ce pilote suit plus ou moins les codes de bases du genre, ne réussissant pas vraiment à exploiter son contexte pour fournir plus qu’un dépaysement temporel à l’efficacité moindre. La musique et les styles vestimentaires sont là pour rappeler à quelle année se déroule la série, mais malgré une approche peut-être plus directe de certains sujets, on ne peut pas dire que ce premier épisode de The Carrie Diaries réussit à embrasser son époque, étant bel et bien un produit d’aujourd’hui.

Ce pilote suit donc un développement assez balisé dans lequel on retrouve tous les ingrédients classiques : amour, amitié, problèmes familiaux, recherche identitaire… Le tout est mis en scène avec conventionnalisme, ne cherchant pas à vouloir se démarquer, juste à introduire les personnages clés. La mort récente de la mère de Carrie apporte une couche dramatique plus importante, empêchant l’épisode de se perdre dans des frivolités et de fournir très vite à son héroïne une substance qui fait défaut à ceux qui l’entourent – tout particulièrement ses amis. Cependant, cela n’est pas suffisant pour passer outre certaines banalités qui sont desservies ; de même, le pilote s’éloigne de sa zone de crédibilité quand Carrie rencontre Larissa, une éditrice à Interview qui la prend sous son aile. De là, deux mondes coexistent étrangement : celui plus émotionnel de la famille de Carrie et celui plus coloré et idolâtré par l’adolescente qu’est Manhattan. Par certains aspects, cela devient plus fun, mais pas pour autant meilleur.

Au final, Carrie doit trouver sa voie autant que la série elle-même. The Carrie Diaries va devoir s’affirmer pour être plus qu’une préquelle et plus qu’un énième teen show dont le seul twist serait de se dérouler dans les années 80.