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Séries Arrowverse The Flash – The Flash is Born (1.06)

The Flash – The Flash is Born (1.06)

The Flash Saison 1 Episode 6 - The Flash - The Flash is Born (1.06)

Malgré ses tentatives pour éloigner Iris de « La traînée rouge », Barry n’arrive pas à convaincre la jeune journaliste que sa sécurité est en jeu. Mais une ancienne connaissance refait surface et pourrait changer cela.

Ce qui devait arriver arriva. Après plusieurs épisodes à tourner autour de la problématique, The Flash is Born met (enfin) les pieds dans le plat : à force de courir après le nouveau héros de Central City, Iris West a fini par s’attirer des ennuis. Si cela était des plus prévisible, il en ressort cependant un épisode réussi, un des meilleurs jusque-là même, qui fait face à tous les sujets découlant de ce postulat de départ et donnant à chaque personnage principal (et même plus) son temps pour briller.

L’épisode abat donc assez vite ses cartes quant à ce qu’il va se passer. La voix off d’Iris, en lieu et place de celle de Barry habituellement, pose donc tout de suite les jalons, l’étudiante en journalisme sera au cœur des enjeux. Sans être forcément plus à l’écran que d’habitude, le personnage va cependant occuper l’espace d’une manière plus subtile et maline qu’auparavant. Il ne faut pas oublier que The Flash reste pour l’instant un récit d’apprentissage, et il y a dans cet épisode tout ce qu’il faut : un ancien tyran de l’école, des rancœurs tenaces et la peur de tout perdre qui pousse à l’impossible.

En faisant de l’ennemi du jour une vieille connaissance de Barry et Iris, The Flash is Born donne plus d’importance aux liens qui unissent les deux amis. Quoi de mieux pour révéler la vraie valeur des héros que de les mettre devant celui qui les terrifiait durant l’enfance ? Malgré toujours la présence « one shot » du vilain (quoique…), Tony Woodward permet au Flash d’être poussé dans ses retranchements, et de sortir plutôt secoué de cet épisode. Barry bénéficie également de développement narratif en trouvant en la personne d’Eddie une ressource inattendue. Sans trop en faire ni en dire, la connexion qui s’installe entre les deux évite intelligemment les raccourcis et les séquences mielleuses autour de la relation entre le policier et Iris.

Via des flashbacks bien vus, et même si la relation Iris/Barry se trouve bien enrichie, la figure paternelle que représente Joe reste le principal vecteur d’une émotion non feinte. Le détective va même encore une fois voler la vedette au reste du casting par ses scènes de haute tenue avec Harrison Wells. Le mystère autour du scientifique en chaise roulante commence à s’éclaircir un peu au travers d’une scène finale toujours brillante, à moins qu’une fausse piste ne soit en train d’être tracée. Quoi qu’il en soit, les deux personnages viennent de franchir un nouveau palier dans la création de la mythologie du Flash. Le docteur Wells livre également la meilleure réplique de l’épisode, avec ce ton sarcastique qui le caractérise, sur cet homme fait de métal…

Seuls laissés pour compte de l’épisode, Cisco et Caitlin. Là où Cisco réussit briller dans le peu de temps qu’on lui donne grâce à ses envolées geek (« le boum supersonique »), Caitlin a elle bien du mal à exister. Pas toujours facile d’être un sidekick…

En tout cas, il y a peu de défauts dans cet épisode de The Flash qui aborde avec aisance tous les sujets que la série avait commencé à éparpiller et s’en sort haut la main. Rythmé, spectaculaire autant qu’intime, drôle et touchant, au moins autant que son héros.

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