Fiche Technique
Titre Original : The Nanny
Titre Traduit : Une Nounou d’Enfer
Créateurs : Fran Drescher, Peter Marc Jacobson
Années : 1993-1999
Nombres d’épisodes : 146
Casting : Fran Drescher (Fran Fine), Charles Shaughnessy (Maxwell Sheffield), Daniel Davis (Niles), Lauren Lane (C.C. Babcock), Nicholle Tom (Margaret ‘Maggie’ Sheffield), Benjamin Salisbury (Brighton Sheffield), Madeline Zima (Grace “Gracie” Sheffield)
L’histoire : Fraîchement séparée de son petit ami et employeur qui la trompe avec une autre, Fran Fine se met en tête de faire du porte-à-porte pour vendre ses cosmétiques dans un quartier très huppé de New York. C’est ainsi qu’elle devient la nounou bruyante et assez incompétente de la famille Sheffield, composée d’un riche veuf avec ses trois enfants, un majordome sarcastique et une collaboratrice qui cherche à tout prix à mettre dans son lit le père de famille.
Souvenirs
Difficile d’échapper à cette série multirediffusée par la chaîne M6 à partir de 1994, le plus souvent à 20 heures.
Mon premier souvenir d’Une Nounou d’enfer
, c’est avant tout ce générique si particulier qui résume parfaitement, à la fois dans les paroles de la chanson et dans l’animation, le canevas de cette sitcom pleine de bonne humeur. La série est un hilarant choc des cultures entre cette fille de juifs américains au rire aussi encombrant que la famille et ces gens BCBG very british qui l’adoptent non sans quelques ajustements de taille.
La force du show ne reposera jamais sur ses scénarii un peu faciles et ses dialogues téléphonés, mais sur des personnages hauts en couleurs, bien campés dès le départ, et sur leurs relations interpersonnelles. En tant qu’héroïne, c’est évidemment Fran qui est au cœur de l’attention. De sa relation fusionnelle avec sa mère Sylvia et sa grand-mère Yetta (qui devient la mascotte des Sheffield) à son amitié avec Val, l’idiote par excellence, en passant par son flirt à peine déguisé avec Maxwell ou son amour pour les enfants dont elle s’occupe et dont elle dynamite le quotidien, Fran Fine est un rayon de soleil.
Interprété à la perfection par Daniel Davis, Niles est l’autre personnage-star de la série. Il fait la paire à la fois avec C.C. Babcock qu’il déteste (pour mieux cacher qu’il l’aime) en lui envoyant les pires vannes, mais aussi avec Fran dont il est le plus fidèle soutien.
La série n’hésitera pas non plus à multiplier les running gag et les références à la pop culture américaine, ainsi qu’aux traditions anglaises. Une Nounou d’Enfer nous offrira même tout un épisode en version animée durant la saison 3, pour célébrer Noël 1995, réalisé dans l’esprit du générique.
Durant ses années d’existence, Une Nounou d’Enfer allait aussi inviter une pléiade de guest stars, de Barbra Streisand dont Fran est complètement fan, à Ray Charles qui incarne le petit ami de Yetta, en passant par Elizabeth Taylor, Whoopi Goldberg, Jane Seymour, Elton John, Bette Midler, Joan Collins, Céline Dion. Fran et Niles rencontreront même une certaine Fran Drescher au détour du comptoir d’un hôtel deux épisodes avant la fin de la série, une façon comme une autre de saluer le travail de la créatrice, scénariste, productrice et comédienne principale.
Après 6 saisons, 146 épisodes et plein de chassés-croisés amoureux, Une Nounou d’Enfer se clôt sur un joli double épisode qui voit la naissance des jumeaux de Fran et Maxwell. La boucle est bouclée tout comme mes années 90.
Rétrospectivement, moi grande fan de la VO, je suis ravie d’avoir suivi la série en français, eu égard à l’horrible voix nasillarde de Fran Dresher qui a pourtant fait son succès.
And she became the nannyyyyyyyyyyyyy…
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