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Le clan Braverman : portrait d’une fratrie qui touche au cœur dans Parenthood

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Série familiale de NBC, Parenthood s’inspirait d’un film du même nom ayant pour vocation (comme son titre nous l’indiquait) d’analyser la figure parentale et tout ce qui en découlait. Cette adaptation de Jason Katims ne s’arrêtait néanmoins pas à cela, et se penchait bien évidemment sur les multiples rapports, entre amis, amants ou parents, tout étant connecté.

Ceci dit, l’une des plus grandes réussites de Parenthood est son approche réaliste et sans tabou des liens fraternels, parfaitement illustrés à travers le quatuor formé par Adam (Peter Krause), Sarah (Lauren Graham), Crosby (Dax Shepard) et Julia (Erika Christensen). Pas toujours d’accord, pas toujours proches non plus, ils restent unis par un amour indéfectible et sont là les uns pour les autres.

Tous marqués à leur façon par l’éducation rigide de leur père (Craig T. Nelson) et le comportement fantasque de leur mère (Bonnie Bedelia), ils ont pris des trajectoires de vie bien différentes. Au début de la série, leurs quotidiens tranquilles se voient menacés et ils entrent tous en collision, ce qui les mènera à ne plus jamais se séparer. Retour sur ses destins croisés et ces quatre incroyables personnalités !

Adam, le leader

En tant qu’ainé, c’est à lui qu’incombent toutes les responsabilités. Père de famille présent et bienveillant, responsable dans une grande société et marié à son amour de jeunesse, il s’impose immédiatement comme un homme droit. Réfléchi et posé, il avait un plan de vie sur dix ans rigide et rassurant. Mais voilà, tout est bouleversé lorsque le diagnostic tombe : son fils Max (Max Burkholder) est atteint du syndrome d’Asperger.

Cette annonce, bien loin de la condamnation qu’il s’était imaginée, est un véritable déclic pour Adam qui va dès lors devoir composer avec l’inconnu. Cet imprévu est le premier d’une longue liste : licenciement, grossesse surprise, cancer… Meurtri, mais jamais abattu, Adam s’adapte, accepte de ne pas être parfait et grandit. En communiquant avec son fils, il s’ouvre aux autres, en vainquant la maladie, il apprend le lâcher-prise. Si la situation d’Adam à la fin de la série peut sembler sensiblement identique à celle de ses débuts, il n’est définitivement plus le même homme.

Crosby, l’incorrigible

Crosby, le petit-frère, joue un rôle majeur dans l’évolution d’Adam. Il le poussera notamment à sortir de sa zone de confort professionnelle en démarrant l’une des plus belles aventures de leur vie : ouvrir un studio d’enregistrement. Il s’installe au fil des épisodes une belle complicité entre ces deux frères que tout a longtemps séparée.

Des quatre, Crosby est le plus exubérant. Il est l’artiste, le gamin non conventionnel, le préféré non officiel des parents. On rencontre ainsi un Crosby sans attache, voguant — littéralement — au gré de ses envies et slalomant habilement entre les responsabilités. La vie le rattrape et le pousse à mûrir d’un coup lorsque Jasmine (Joy Bryant), une de ses anciennes petites-amies, réapparaît dans son existence accompagnée d’un petit gars qui est également le sien, Jabbar (Tyree Brown).

Cette nouvelle paternité est un véritable tournant. Soutenu par ses parents, sa fratrie, sa future femme et ce petit garçon bien plus mature qu’il en a l’air, Crosby va devenir un adulte responsable, un frère, un père et un mari dont on peut être fier. Le chemin est semé d’embûches et certaines de ses erreurs seront mémorables, mais le résultat en vaut la peine.

Sarah, celle qui s’en est allée

Deuxième vilain petit canard de la famille, Sarah est la cadette du clan Braverman. La jeune femme est une anticonformiste, caractérisée par un humour tranchant, une obstination à toute épreuve et un léger rejet de l’autorité. Adolescente, elle quitte le foyer familial pour un mauvais garçon et devient rapidement maman. Seule et sans un sou, elle revient à la maison avec deux adolescents sur les bras et crée enfin avec sa famille les liens qu’elle a toujours refusés, mais dont elle a tant manqué.

Sa relation avec ses enfants, et plus particulièrement avec sa fille Amber (Mae Whitman), est tumultueuse, mais profondément touchante. En amour comme au travail, elle sait également jouer de ses atouts pour se sortir de toutes les situations. Du très jeune professeur de sa fille au collègue rustre, ses amours rythment la série et c’est à travers ses échecs à répétition qu’elle est amenée à se remettre en question. Tout en restant fidèle à ce qu’elle est, Sarah s’apaise avec les années, acceptant son rôle de pilier au sein de la fratrie.

Julia, celle qui a (presque) tout réussi

Spontanément, Julia s’est construite en totale opposition à sa sœur ainée. Avocate brillante à la vie toute tracée, mariée à un homme dévoué, mère d’une petite fille surdouée, tout semble rodé et parfaitement sous contrôle dans la vie de cette maniaque psychorigide qui ne compte pas ses heures. Mais le vernis se craquelle peu à peu, Julia se laisse envahir par ses peurs et se découvre des tendances autodestructives.

Son problème ? La compétition. Tout est prétexté à rentrer en confrontation. Julia ira jusqu’à mettre en péril son mariage, mais, en tant que petite dernière, pourra toujours compter sur ses frères et sœurs pour lui remonter le moral, que cela soit à coup de conseils ou de bonnes bouteilles. En six saisons, c’est dans son positionnement de maman que Julia évolue le plus et se redécouvre. Elle qui pensait tout savoir va tout réapprendre et troquer ses grands principes contre un nouveau départ.


Il s’en passe des choses en six ans de vie, et Parenthood fait un travail extraordinaire pour dépeindre l’évolution parallèle et intrinsèquement liée des membres de cette fratrie singulière. S’il y a bien une chose que les Braverman nous ont apprise, c’est qu’être adulte n’est pas facile tous les jours, qu’il existe plusieurs façons d’y parvenir et que l’important est d’être bien entouré. En cas de doutes, n’hésitez pas à vous replonger dans cette fantastique série qui vous veut du bien !

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