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Dark Matter : Perdus dans l’espace et amnésiques (Pilote)

Dark Matter Saison 1 Episode 1 - Dark Matter : Perdus dans l’espace et amnésiques (Pilote)

SyFy poursuit son retour dans le space opera avec Dark Matter, une création de Joseph Mallozzi et Paul Mullie, deux anciens biens connus de la franchise Stargate. Les deux scénaristes adaptent ainsi eux-mêmes leur propre comic book et nous propose une nouvelle aventure dans l’espace.

L’histoire de Dark Matter débute de façon simple. L’équipage d’un vaisseau en difficulté se réveille. Tout le monde est amnésique. C’est une conjoncture parfaite pour nous offrir une exposition de l’univers du show, puisque tous les personnages en savent à peine plus que nous. À leurs côtés, on découvre de quoi il retourne.

Ce pilote s’efforce alors d’établir principalement le décor et les dynamiques entre les différents passagers. Le vaisseau semble vaste et recèle quelques surprises, comme l’androïde incarné par Zoie Palmer (Lost Girl) qui permettra d’accélérer le processus de mise en place de l’intrigue en réparant le vaisseau. Cela apparait comme étant une facilité nécessaire dans le sens où nous n’avons que 42 minutes pour être accroché. Dans ce sens, les quelques révélations finales en feront plus que les bribes d’informations abstraites qui sont distillées ici ou là.

Mallozzi et Mullie s’appuient ainsi sur le mystère, mais ne comptent visiblement pas trop en abuser. Quand ce pilote se termine, il y a plus que questions en suspens qu’il y a eu de réponses offertes, mais cela est suffisant pour établir des enjeux autres que la quête de souvenirs perdus.

Cela dit, l’amnésie joue un rôle clé, et cela devrait se poursuivre comme cela un moment encore, car il semble que les personnages pourraient bien ne pas se contenter de simplement redevenir ce qu’ils étaient auparavant. C’est en tout cas ce qui devrait se décider dès le prochain épisode.

Dans son ensemble, Dark Matter se présente ainsi comme ayant quelques ambitions, mais c’est visiblement du côté du simple divertissement que la balance penche. Ce n’est pas en soi un problème, en particulier avec ces scénaristes qui ont su délivrer du matériel convenable dans le registre quand ils travaillaient sur Stargate. Le principal souci de la série se trouve probablement au niveau de la qualité générale de la production. Un problème récurrent avec ce type de série qui n’a pas forcément les moyens nécessaires pour éblouir. Tout ou presque se repose ainsi sur le casting qui doit donner le change et celui-ci a un peu de travail à faire pour se montrer plus homogènes – il y a tout de même quelques acteurs solides qui mettent en confiance.

Quoi qu’il en soit, dans son genre, Dark Matter ne parait pas en position de trop surprendre, mais ce pilote ne laisse pas penser que ce soit non plus le but recherché. L’histoire tient en tout cas la route pour le moment et pose des bases convenables pour donner envie de poursuivre le voyage avec cet équipage amnésique durant cette période estivale.