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Séries Glee Glee – Britney 2.0 (4.02)

Glee – Britney 2.0 (4.02)

Glee 402 - Glee - Britney 2.0 (4.02)

Brittany est évincée du Glee Club pour cause de mauvaises notes, et c’est le début d’une grosse déprime. Afin de lui redonner du baume au cœur, la chorale décide de remettre à l’honneur son idole (et homonyme) : Britney Spears. Mais, il ne s’agit pas celle de l’innocence des ‘90s, mais bien celle des excès et du retour en grâce des ‘00s…

Déjà de passage il y a pile-poil deux saisons (Britney/Brittany – 2.02), la pop star américaine revient hanter le Glee Club, et cette fois-ci, pour une bonne raison. Oublié la drogue dentaire (!!!), aujourd’hui, Britney revient, car elle est la seule à pouvoir redonner le moral à notre cheerleader en chef. Si la chanteuse ne fera cette fois-ci pas d’apparition, la playlist – de qualité – lui sera entièrement dédiée.

Cela commence cependant doucement, avec une accroche sympathique (les ouvertures d’épisodes avec Brittany ont toujours été fabuleuses), mais un rythme qui redescend bien vite derrière. Si la mise en scène des morceaux se révèle pleine d’ambition avec un « Womanizer » particulièrement soigné, la narration reste plan-plan et ne délivre aucune surprise. Il faudra attendre le quart d’heure pour que ce Britney 2.0 s’envole un peu et que Glee refasse ce qu’elle sait faire de mieux : sortir les dents.

L’épisode regorge alors de petits moments de gloire, et de dialogues ciselés. Le pétage de plomb devant caméras de Brittany fait plus qu’écho à la vraie Britney, c’est carrément un hommage trash qui lui est rendu. Idem sur la performance de « Gimme More », ou les scénaristes semblent s’amuser follement à déboulonner le mythe à coups de bulldozer en mettant en scène une Brittany plus Britney que Britney elle-même. Play-back, chorégraphie massacrée,… Youtube a dû encore fonctionner à fond dans la salle d’écriture pour cet épisode.

Si, comme il est dit précédemment, la narration ne délivre aucune surprise dans cet épisode, on pourra cependant apprécier quelques scènes, parmi lesquelles la rencontre entre Jake et son demi-frère. Revoir Noah aussi en forme verbalement est un plaisir qu’on ne boudera pas. Une vanne à chaque phrase en même temps qu’un regard critique sur son parcours pendant ces années de chorale, il n’en faut pas moins pour emporter la séquence face à Jake, encore un peu creux ; d’ailleurs, la scène finale ne viendra pas contredire cela, là pour mettre un peu de suspense dans une relation qui n’en a déjà plus.

Puis il y a la partie Rachel. Ici aussi, le récit réussit à prendre un peu de hauteur, en dévoilant une danseuse réellement sexy, élégante et qui n’a pas peur de s’affirmer. Rachel fait alors plaisir à voir et apparaît littéralement (sans doute aidé par une réalisation efficace) grandie et plus élancée. Son dialogue avec sa professeure nous montre là aussi une Rachel qui en a, et qui prouve que les scénaristes peuvent parfois renter vraiment dans le vif du sujet.

Britney 2.0 se regarde alors avec plaisir (clairement plus que l’épisode de la semaine dernière) et commence à dessiner, plus à New York qu’à Lima contre toute attente, un semblant d’ambition narrative. Il est désormais peu probable de revoir le catalogue de la chanteuse dans un épisode de Glee, mais les chansons auront, comme lors du précédent épisode consacré, réveillé quelque peu le groupe. La saison de Glee a bel et bien commencé.

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