Alors que Fleming est sur le point de sortir T.R.A.C.E, un appareil qui calculerait les probabilités d’évènements à venir, rendant le futur moins hasardeux, quelqu’un cherche à le tuer. The Cape se retrouve obligé de le protéger.
Cette semaine, The Cape joue avec la notion de destin et de probabilités dans un épisode qui se révèle bien mieux construit que son prédécesseur – sujet oblige, pourrais-je dire. En effet, quand on se frotte au fait même que le futur peut être prédit, il faut s’assurer une certaine cohésion dans les évènements. L’épisode ne va pas trop prendre de risque sur ce plan-là, mais cela va aussi l’empêcher de se disperser.
Ainsi, la famille de Vince ne fait pas grand-chose cette semaine, laissant la place à notre héros et son adversaire. Ce dernier n’a pas qu’un ennemi sur cette terre, comme vient nous l’exposer Tracey Jarrod aka Dice (incarné par Mena Suvari). Elle vient se venger de la mort de son père, tué par Chess, et a pour elle le fait qu’elle peut prévoir le futur.
Le fait est que le portrait de Tracey est juste tracé, à peine développé. Comme lui dit Fleming, si elle cherche un coupable, elle peut tout aussi bien se tourner vers son père, qui l’a complètement utilisé – avant que Chess ne l’élimine et s’approprie la technologie qui a découlé des recherches qu’il finançait. De toute façon, l’instabilité psychologique de Tracey est posée dès la scène d’entrée, en faisant d’elle une psychopathe à tendance égomaniaque. Bien entendu, on ne peut pas dire que l’épisode exploite convenablement le personnage, restant à la surface de son histoire et de son potentiel.
Au lieu de cela, l’épisode va fournir une ouverture pour nous informer sur la psychologie de Peter Fleming, dont la vie est constamment mise en danger, et que Vince va devoir sauver plus d’une fois. L’homme s’éprend de Tracey, ce qui en dit déjà long sur son instabilité et qui promet assurément pour la suite, au vu de ses autres problèmes psychologiques. En tout cas, il y a là du matériel qui pourrait fournir une couche de folie et d’imprévisibilité au personnage.
Dans cet ensemble, The Cape finira par se questionner sur son rôle et sa place dans ce monde, l’épisode cherchant par la même occasion à exploiter à plus grande échelle la thématique de son épisode (le destin !). Cela ne se révèle pas franchement concluant, voire complètement dispensable.
Enfin, The Cape parvient avec Dice à se montrer plus solide, ne serait-ce que dans son utilisation de ses personnages, et dans les décisions qu’ils décident de prendre. L’ensemble se montre alors moins brouillon.