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Séries The Orville Saison 1 : La nouvelle génération

The Orville Saison 1 : La nouvelle génération

The Orville Saison 1 - The Orville Saison 1 : La nouvelle génération

La saison dernière, nous avons eu notre dose de nouvelles séries de science-fiction entre Star Trek: Discovery et The Orville. La seconde, création de Seth MacFarlane (Ted, Family Guy), n’est pas une descendante directe de la célèbre création de Gene Roddenberry, mais cela ne l’empêche pas de lui rendre hommage.

Enfin, si on veut être plus précis, cette première saison de The Orville se veut être la nouvelle Star Trek: The Next Generation. Une belle ambition qui demandera quelques épisodes avant d’être autre chose que problématique.

Tout d’abord, revenons au point de départ. Ce show FOX nous emmène au 25ème siècle, à bord du vaisseau qui donne son nom à la série. Son équipage, membre de l’Union des planètes, voyage à la découverte de nouveaux mondes.

C’est volontairement simple. L’idée de Seth MacFarlane est d’avoir un show classique avec sa formule qui permet à chaque épisode de proposer une histoire bouclée et fortement thématisée. Sa série peut ainsi être consommée librement, plus ou moins dans le désordre (ce qui aide avec les rediffusions), tout en faisant passer un bon moment.

The Orville ne se prend en effet pas trop au sérieux. On peut même dire que c’est là son principal problème au point de départ. Bien que MacFarlane ne soit pas un acteur très solide, il est très bien entouré et donne à tous les membres de son casting de quoi prouver sa valeur. Le souci est la maladresse de son humour. Du moins, dans les premiers épisodes, car plus la saison avance et plus la partie comédie s’intègre naturellement dans la narration.

Il faut alors dépasser le premier tiers de cette première saison pour que la série dévoile son réel potentiel. Celui-ci s’accorde alors avec les ambitions affichées au point de départ. The Orville n’aura peut-être jamais l’impact de Star Trek : TNG, mais elle peut tout de même s’afficher fière à ses côtés. En plus, son humour qui l’handicapait au commencement devient progressivement une force dans le sens où il permet aux scénaristes de nous rappeler régulièrement qu’il est surtout question de se divertir. La série n’est pas à prendre trop au sérieux, même si cela ne l’empêche pas de faire monter la tension dramatique quand cela est nécessaire.

C’est d’ailleurs quand les choses s’assombrissent que Seth MacFarlane prouve que sa série n’est pas un projet au service de sa vanité, car il se repose vraiment sur les autres acteurs pour porter le plus lourd de la charge. Adrianne Palicki (Kelly), Penny Johnson Jerald (Dr Finn), Peter Macon (Bortus), Halston Sage (Alara Kitan) ou encore J. Lee (John LaMarr) ont tous plus d’une occasion de briller et n’ont pas de problème à les saisir quand elles se présentent.

Après une saison, The Orville fonctionne donc en grande partie grâce à son casting, sa tonalité qui a évolué et sa volonté de divertir sans être stupide. Les premiers épisodes demandent de la patience, mais cela est rapidement payant pour peu que l’on adhère à la simplicité et l’optimisme que Seth MacFarlane a choisi de valoriser. Il veut faire une série de science-fiction grand public et familiale que promet un futur meilleur. C’est ce qu’il délivre et on peut espérer qu’il continuera dans cette direction en saison 2.


Publié en décembre 2017, cet article est aujourd’hui remis en avant à l’occasion du début de la diffusion de cette saison 1 de The Orville sur WarnerTV ce lundi 1er octobre 2018 à partir de 20h55.